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Avril à Juin 2008
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J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour le Maestro Charles Dutoit.
Je l’ai rencontré à quelques reprises dont une avec la diva d’opéra Cecilia Bartoli.
Une autre fois, j’étais parmi les invités à un souper de couple, duquel Charles
est reparti plutôt déçu… Notre hôtesse, une vedette de la télévision québécoise, ne
lui avait pas dit qu’elle avait un amoureux et que l’invitation à souper compterait
7 personnes incluant l’amoureux avec qui elle habitait. Il a quitté avant le dessert,
bon prince, mais je doute qu’il ait jamais reparlé à cette animatrice télé.
La dernière fois que j’ai rencontré Maestro Dutoit, c’était quelques jours avant que
la querelle éclate et qu’il démissionne. Mes photos sont sur
le site LeStudio1.
Il avait l’air fatigué et il m’avoua qu’il rêvait parfois à prendre sa retraite pour
aller vivre au Japon, pays qu’il apprécie particulièrement. Personne ne se serait
attendu que quelques semaines plus tard (10 avril 2002), les musiciens montréalais
feraient un tel affront à celui qui avait mis l’Orchestre sur la liste des meilleurs
orchestres au monde.
Le conflit de travail de 2002 a bien failli faire disparaître à tout jamais l’Orchestre
symphonique de Montréal. C’est une erreur de croire que les organisations de notre
société sont éternelles et indépendantes de leurs créateurs et que l’ont peut les
remplacer à souhait comme bon nous semble. Ce sont les hommes et les femmes qui
dirigent nos institutions qui en font ce qu’elles sont et non l’inverse.
Charles Dutoit était le créateur de l’Orchestre symphonique de Montréal comme
nous l’avons connu durant 25 ans entre 1977 et 2002!
Par un miracle quelconque, les responsables ont réussi à régler le conflit syndical et
par un autre miracle, ils ont réussi à convaincre un chef de la trempe de Kent Nagano
de prendre la relève.
Quelque temps après son départ de Montréal, j’ai fréquenté une femme qui habitait
dans le même immeuble où Dutoit possède un condo. Nous ne nous sommes jamais
croisé mais le gardien me disait que Dutoit revenait souvent faire des séjours
discrets dans son appartement de la rue Sherbrooke.
Il avait aimé Montréal! C’était sa ville préférée!
Charles Dutoit est un homme passionné. Il aime ou il déteste. Mais un homme
passionné ne pardonne pas à ceux qui l’ont bafoué et à qui il a tout donné.
Je m’ennuie de ce grand musicien car il a du style et une certaine dégaine qui en
font un être d’exception. Je me suis toujours considéré privilégié à chaque fois que
je l'ai rencontré et encore plus quand j'assistais à ses concerts.
Lorsque Charles Dutoit est arrivé à Montréal en 1977, l’OSM participait à une
campagne publicitaire pour la ville où on y voyait Dutoit avec l’Orchestre à
l’arrière-plan. On pouvait y lire : « La fierté a une ville!»
Malheureusement, comme le dit la chanson :« Tout passe… »
Lundi 7 avril 2008
Charles Dutoit se souvient...
Maestro Charles Dutoit
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Lundi 14 avril 2008
Le courage de survivre...
Il existe deux sortes de comportement de la part des humains face à la vie.
Il y a ceux qui veulent en finir et qui prennent parfois les moyens pour se suicider
et il y a les autres, ceux qui s’accrochent au moindre espoir dans leur lutte contre
la maladie ou les actes du destin.
Le comportement des deux chasseurs des Île de la Madeleine, Claude Deraspe et
Bruno-Pierre Bourque (naufrage du samedi 29 mars 2008), est un exemple d'une
lutte acharnée contre la mort et on pourrait même croire qu’ils ont vaincu celle-ci
grâce à leur volonté personnelle et rien d’autre .
Le jeune Bourque, qui se dit à haute voix, même s’il est seul
sur le pont du bâteau : « Ce n’est pas vrai que tu vas rester pris ici… »
Son confrère, Deraspe, se retrouve presque nu avec de l’eau jusqu’aux oreilles
et il s’efforce, par une dernière énergie du désespoir, à ouvrir un hublot et
réussir à regagner les glaces par réflexe et quasi-insconscient.
Pourquoi un tel courage?
Pourquoi ne pas s’être abandonné au destin?
Pourquoi d’autres personnes vont-ils désirer la mort tandis
que certaines ne veulent pas quitter la vie?
C’est une situation inexplicable et ce, malgré ce qu’en diront les experts en
comportement humain. Mais une chose est certaine :
« L’homme ou la femme qui veut modifier son destin est capable de miracle
s'il le veut vraiment. »
L’exemple des deux chasseurs madelinots est la preuve de ce miracle.
LeStudio1.com désire souligner leur courage et nous leur offrons une mention
dans la galerie Les Meilleurs 2008 (Mention Courage)
Claude Deraspe (gauche) et Bruno-Pierre Bourque (droite)
aux Îles de la Madeleine
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Lundi 21 avril 2008
Un maire et sa ville...
Le problème du maire de la ville de Montréal, Gérald Tremblay, est qu’il n’a pas
beaucoup de charisme naturel et, pour cette raison, ses actions sont souvent
rejetées ou diminuées sur la place publique par les journalistes.
Je connais un peu cet homme et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est très
travaillant, instruit (MBA de Harvard), bien intentionné, positif et surtout
honnête. Il a aussi beaucoup de classe et il est toujours très respectueux et poli.
Rien n’est impossible en cette époque de scandales, mais je ne crois pas que l’on
dira un jour que Gérald Tremblay a agi pour son profit personnel autrement que
pour l’avancement de ses idées politiques, dans lesquelles il croit sincèrement.
Sur le plan du charisme, il me fait cependant penser à
Stephen Harper, sauf que
Tremblay est moins timide. Harper est le politicien le plus introverti parmi tous ceux
que j’ai rencontrés jusqu’à maintenant. Heureusement qu'il a Laureen à ses côtés
pour assouplir les rapports avec le public et améliorer son image...
J’avais conseillé à Gérald Tremblay,
dans une chronique précédente, de surveiller
son entourage car nos ennemis sont souvent nos plus proches alliés. Il semble
avoir écouté mon conseil et il a cessé de faire confiance aveuglément.
Je lui donnerai maintenant un autre conseil : «Être lui-même comme l’a fait Jean
Charest et démontrer aux gens qu’il est un gestionnaire compétent et le meilleur
disponible parmi les candidats en lice!»
La nouvelle popularité de Charest n’est pas une situation artificielle mais plutôt un
reflet de la vraie personnalité du Premier ministre. Tous ceux qui le connaissent
intimement disent qu’il est intelligent, gentil, attentionné et il a même parfois un
sens de l'humour. C’est le personnage que j’avais connu en 1984 à Ottawa alors
que Charest débutait en politique et que j’étais un jeune attaché de presse pour
Brian Mulroney. Le maire Tremblay peut obtenir le même résultat que Jean Charest
s’il prend exemple sur sa stratégie. Dans le cas de Charest, le défi semblait
impossible à relever tellement la population le détestait, ce qui n'est aucunement
le cas du maire de Montréal. Gérald Tremblay est un homme d’exception et il a
réalisé des choses importantes et difficiles depuis son entrée à l'hôtel de ville mais
cela ne ressort pas dans l’image projetée sur la place publique. Et quand on
sait que l’image et la perception comptent plus que la réalité dans le jugement de la
société et des électeurs, le maire de Montréal se doit de corriger la situation de
façon urgente. La seule façon d'y arriver est d'être soi-même et de montrer la
vraie image. Bonne chance! Vous en êtes capable!
Gérald Tremblay - Maire de Montréal
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Lundi 28 avril 2008
Facebook et le championnat...
La situation du réseau Facebook est comparable à la fièvre du hockey qui s'est
emparée de Montréal. Dans les deux cas, il n'y a aucune raison valable pour
expliquer le phénomène mais il est bien présent.
Selon tous les experts de l’Internet,
Facebook n’a même pas encore atteint sa période
d’adolescence. Pourtant il a envahi nos vies et il attaqué avec succès les autres
médias traditionnels et même ses semblables comme MySpace.
Facebook me fait penser à la nouvelle vedette de l’heure, le jeune joueur de hockey
Carey Price (20 ans), gardien de but de l’équipe de hockey Les Canadiens, lequel
s'impose face à d'autres joueurs beaucoup plus expérimentés que lui.
Son objectif est très clair: permettre à son équipe de gagner la Coupe Stanley.
La vraie mission de Facebook, comme de l'Internet en général, est cependant moins
évidente et encore à être découverte. Les sites Internet Web 2,0 ont d’ailleurs les
mêmes difficultés que leurs prédécesseurs du Web 1,0, c'est-à-dire l'absence de
profit à cause de la gratuité du produit. Malgré la modernisation du concept internet
et la création du service Web 2,0, des sites où il est possible pour les usagers d’agir
de façon interactive sans la participation d’un webmaster central, l'on ne réussit
toujours pas à créer des profits.
Facebook est une entreprise vieille de 4 ans seulement, un « start up » devenu un
géant plus grand que nature grâce aux investissements des financiers à risques.
Le marketing viral et la gratuité d’usage a fait le reste auprès de la communauté des
internautes. En 2007, Facebook a généré des revenus de 150 millions $ seulement,
ce qui est très peu compte tenu du nombre gigantesque de 100 millions de visiteurs
en date de janvier 2008. Malgré l’absence de profit, l’entreprise est évaluée à
15 milliards $ sur le marché boursier, si on tient compte de l’investissement
de Microsoft pour un montant de 240 millions$ en échange de 1,6% de la
compagnie en novembre 2007.
Selon
la nouvelle directrice de Facebook, Sheryl Sandberg, il est possible de gagner
la partie mais il faudra sortir de la zone de confort et regarder, non pas un mois en
avant mais, des années devant! Facebook compte 550 employés mais il semble
que l’ambiance soit plutôt à la bonne franquette. Il n’y a pas de structures
d’entreprise solides ni de plan d’affaires à long terme.
C’est le défi de la nouvelle présidente qui devient un peu l’entraîneur d’une jeune
d’équipe de hockey. Elle aussi, comme
Les Canadiens de Montréal, vise la coupe
de championnat! Nous leur souhaitons à tous les deux « Bonne chance! »  
La nouvelle directrice de Facebook; Sheryl Sandberg et
le gardien de but des Canadiens de Montréal, Carey Price.
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Lundi 5 mai 2008
La télévision de l'avenir...
Le débat de l’heure au Québec, en plus du hockey, est la petite station de
télévision TQS, laquelle est en faillite technique pour plus ou moins 36 millions$
de dettes. (On évalue le déficit accumulée à 71 millions$)
Les politiciens sont montés aux barricades en criant à l’indignation et en déclarant
que l’annulation des bulletins quotidiens de nouvelles, tel que proposé par
Remstar, le repreneur de la créance, n’a aucun sens.
Ils ont entièrement raison et, en plus, ils ont la solution entre les mains!
"Fusionner les bureaux de TQS en région avec ceux de
Télé-Québec
et repatrier les journalistes au sein de leur organisation."
En faisant cela, il accompliront plusieurs objectifs: une information en région,
un sauvetage des emplois et un usage plus économique des actifs de l’État.
Ce plan n’est pas nouveau et déjà depuis longtemps on s’interroge sur une
meilleure utilisation des équipements de Télé-Québec .
Je me souviens même qu’à l’époque de l’achat de TQS par Pierre Péladeau, nous
avions commencé à négocier pour le rachat des équipements de Télé-Québec et
l’intégration avec TQS. En échange, nous aurions assumé la diffusion de la
programmation de la station d’état québécoise. La discussion n'avait pas été
concluante mais récemment, en 2005, un rapport d'étude recommendait à nouveau
ce genre d'action au gouvernement québécois. Guy Fournier était l'un des membres
de ce comité spécial.
(Voir Rapport: Télé-Québec Priorité à l'écran)
Il est évident que le groupe Remstar n’est pas dans un rôle social. On ne peut pas
leur reprocher de vouloir faire des profits. Remstar cherche une aubaine et de
racheter un réseau de télévision à 20 cents dans le dollar est une belle économie
mais entièrement dans les normes pour une entreprise en faillite.
La portion payée est parfois moindre!
Pierre Péladeau considérait lui aussi avoir fait un bon achat, le 11 avril 1997,
le jour même de son anniversaire de naissance, alors qu’il apprenait l'acceptation
de son offre d'achat de TQS.
(J'étais en sa compagnie dans son bureau lorsqu'il
avait reçu l'appel téléphonique de confirmation.) Il n’avait payé que quelques
dizaines de millions pour la station (24 millions$ plus 9 millions$ en fonds de
roulement). Il se disait qu’il obtenait un joueur de petite taille, mais qu'il pourrait
en faire une présence vivante à Montréal. Il en avait les moyens financiers mais
surtout, il possédait Le Journal de Montréal et une brochette de magazines
populaires. Officiellement, il ne devait pas y avoir de convergence mais Pierre
Péladeau ne s’inquiétait pas outre mesure de ce règlement…
De plus, contrairement à Remstar, Péladeau avait des partenaires indépendants
qui connaissaient la télévision.
(Voir Biographie Pierre Péladeau cet inconnu)
D'ailleurs, c'est justement Jean-Luc Mongrain qui avait convaincu Péladeau de
soumettre une offre d'achat à titre de financier. Jean-Luc devait être un des
partenaires mais il avait décidé de se retirer afin de pouvoir offrir ses services
comme producteur privé à TQS. Péladeau avait continué avec Cogeco, Radio-Nord,
Cancom, Radio-Saguenay et quelques autres partenaires minoritaires.
S’il avait pu mettre la main sur les équipements de Télé-Québec, il aurait joué
doublement gagnant… pour pas cher!
Péladeau voulait aussi créer ses vedettes plutôt que d’embaucher des animateurs
dispendieux. (C’était l’époque où TVA avait convaincu Simon Durivage de quitter
Radio-Canada en échange d’un contrat important.)
Péladeau ne voulait pas embarquer dans le jeu de la surenchère. Il voulait engager
des jeunes et leur donner la chance de se développer.
Une sorte de télévision communautaire mais avec des moyens.
Le modèle d'affaire était celui de CityTV à Toronto (Musique Plus) dont le fondateur
est Moses Znaimer.
(Voir son site Internet personnel)
Malheureusement, Pierre Péladeau est décédé quelques mois seulement après la
prise de possession officielle de la station et alors qu'il ne faisait que de débuter sa
réflexion sur les orientations précises qu'il voulait donner à son nouveau jouet.
Il est toujours triste de voir une histoire d’amour se terminer.
TQS était un "mouton noir" parfois drôle et sympathique avec des
Jean-Luc Mongrain comme figure de proue mais, l'entreprise était blessée.
D'ailleurs, tout comme Jean-Luc Mongrain, j'aime moi aussi le monde des chevaux.
Je ferai donc la comparaison suivante:
«Lorsque sa monture a la jambe cassée, il faut éviter de faire preuve de sentiment
et soulager sa bête, en l’envoyant à l’abattoir. Il faut ensuite s'empresser de
se trouver un autre cheval pour continuer…»
En haut: l'éditeur Bernard Bujold et les deux mascottes;
En bas: Pierre Péladeau, Guy Fournier et Jean-Luc Mongrain
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Lundi 12 mai 2008
Histoire d'un échec...
Il existe des situations où plutôt que de céder devant l’ennemi, les gens préfèrent
s’autodétruire et brûler le village. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui du
médecin New-Yorkais
(Nicholas Bartha) qui, plutôt que de céder sa maison à son
ex-femme comme l’ordonnait le Juge, avait décidé de faire exploser la demeure…
(Voir article du New York Times)
L’histoire de Guy Cloutier et Nathalie Simard en est une d'autodestruction.
D’abord Cloutier qui refuse de continuer à payer financièrement pour le silence de
Nathalie et qui abandonne même la lutte devant la justice, préférant accepter sa peine
en prison et ne plus rien faire de sa vie. On peut se demander pourquoi il ne s’est pas
suicidé! Les agissements de Cloutier envers Nathalie sont inacceptables mais
il faut admettre que l’individu avait un talent unique pour la promotion artistique.
Il faut interroger tous ces chanteurs ou chanteuses, qui luttent pour se faire
connaître, combien il est difficile de réussir dans ce secteur. Cloutier avait un talent
naturel en marketing. Il me semble que la société devait punir Cloutier pour ses
gestes envers Nathalie mais, nous aurions tous été gagnants si son talent
d’imprésario avait été sauvé.
Et voilà que nous perdons aussi l’ambassadrice des enfants abusés sexuellement.
Cela est une très lourde perte pour tous ces gens qui s’étaient accrochés
émotivement à Nathalie Simard.
Son histoire n’avait cependant jamais été complètement claire.
Suite à l’affaire d’abus sexuel, elle était devenue une sorte de guide pour tous
ces enfants abusés. Sur le site LeStudio.com, la page la plus visitée, parmi les
quelque 600 qui sont en lignes, fut la page de photos que j’avais faites de Nathalie
lors du lancement de son livre écrit par Michel Vastel. Des dizaines de milliers de
visiteurs. C’est la page numéro 1 au classement des statistiques.
Mais j’avais aussi reçu des courriels me disant que la fille n’était pas une sainte.
Je n’ai jamais débattu la chose dans mes éditoriaux mais plusieurs lecteurs, qui
connaissaient Nathalie Simard et qui sont impliqués dans le domaine artistique,
me disaient qu’elle tomberait un jour de son nouveau piédestal.
J’ai préféré ne pas embarquer dans ce débat…
Aujourd’hui, suite aux récent événements et à la fermeture de la fondation
de Nathalie Simard, il faut admettre qu’il y avait du feu derrière la fumée.
Finalement, tout aura été détruit et brûlé sur la place publique!
Guy Cloutier et… le village de Nathalie!
Guy Cloutier et Nathalie Simard
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Lundi 19 mai 2008
Le bâteau LeStudio1.com...
Parfois je me sens comme Noé avant le déluge.
Je reçois des centaines de sollicitations pour que l’on écrive des articles sur divers
événements et comme nous avons un espace et des ressources limités, je dois
abandonner à terre de nombreux sujets de reportage…
LeStudio1.com possède une liste courriel de plus de 52 000 adresses à qui nous
acheminons un bulletin hebdomadaire. Ce bulletin est une sorte d’invitation à
visiter le site internet officiel où sont placés divers reportages photos, liens
ou commentaires. Le nombre de visiteurs sur le site atteint en moyenne 2000
par jour. En complément, il y a une douzaine de sites de catégorie Web 2,0
(Facebook, MySpace, WordPress, etc) qui sont reliés directement au site
principal www.LeStudio1.com. Tout ce processus a créé une sorte de petit
média Internet qui attire les organisateurs d’événements, les artistes ou les
attachés de presse.
Malheureusement, LeStudio1.com n’a pas mis son plan d’affaire en application
car aucune entente n’a pu être conclue avec des investisseurs ou partenaires.
Nous sommes donc toujours en mode démonstration « show case », ce qui signifie
que le fonctionnement du projet ne doit pas demander trop de temps ni de
dépenses financières. Personnellement, je  consacre en moyenne 2 heures par
jour à ce projet, 1 heure le matin et 1 heure le soir, 7 jours par semaine.
Sur plan financier, la gratuité de l’internet et la puissance des ordinateurs permet
de limiter les dépenses d’entretien à presque rien.
Nous sommes ce que les américains appellent : « a low maintenance project ».
C’est au niveau du développement initial que des investissements importants ont
été faits. Uniquement en temps, on peut évaluer à plusieurs centaines d’heures
le travail de création des maquettes et du protocole internet.
Le plan d’affaires LeStudio1.com prévoit de nombreux autres projets
complémentaires qui permettraient de créer une véritable présence dans la
communauté et de couvrir en profondeur plusieurs secteurs d’activités.
Mais pour le moment, l’aventure est comme un yacth, ou une chaloupe…!
Nous sommes à quai et nous allons chaque semaine faire une petite balade en mer.
Nous choississons quelques sujets seulement et nous ne partons au large que le
temps d’un court moment, sans perdre de vue le rivage.
Il est évident que ceux qui sont invités à monter à bord sont choisis selon les
préférences de l’éditeur (moi) et de l’équipe de collaborateurs.
Heureusement, nous ne sommes pas l’arche de Noé et il y a d’autres bâteaux
au quai…
L’Internet a révolutionné l’art des communications et les experts disent que nous
ne sommes qu’au début du processus, soit la simple prise de conscience des
possibilités de cet outil. On peut seulement rêver de la puissance que prendra
l’Internet dans 10 ans!
Entretemps, je vous souhaite un bel été à tous et peut-être,
partagerons-nous une promenade sur le lac!
Pour me rejoindre:
bernardbujold@gmail.com
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Lundi 26 mai 2008
Le courage de Hillary...
Même si la candidate à la direction du Parti Démocrate américain, Hillary Clinton,
ne remporte pas la nomination et n'obtient pas une victoire à la Présidence,
elle aura déjà marqué l'histoire! En effet, son courage à maintenir sa candidature
malgré l'avance de l'adversaire
Barack Obama démontre une volonté supérieure
à la moyenne. Son acharnement malgré les obstacles représente un message clair:
"Il ne faut jamais cesser de croire en son rêve et la défaite est moins pire que
l'abandon." La persévérance de la candidate Hillary Clinton est remarquable!
La course à la présidence américaine est toujours un sujet captivant car les
États-Unis sont le pays le plus puissant au monde.
Mais la campagne de 2008 met en évidence un autre élément
et c’est le courage personnel de la candidate démocrate.
Au départ, j’appuyais Hillary à cause du fait qu’elle est une femme et que cela était
intéressant en soi.
Par la suite, j’ai cependant changé mon appui et j’ai penché du côté de
Barack Obama à cause de ses idées de changement.
Remarquez qu’il est difficile de juger quelqu’un sur des idées. Seul ses réalisations
permettent de vraiment savoir si la personne est ce qu’elle prétend être…
Mais à quelques jours de la fin de la campagne des élections primaires
démocrates, je commence à percevoir dans Clinton un courage qu’Obama ne
semble pas démontrer.
Même si Hillary Clinton n’est pas choisie candidate démocrate, elle aura
déjà inspiré des millions de personnes et pas uniquement ses partisans
politiques. En ce sens, elle a déjà marqué l’histoire américaine. Elle aura inspiré
des gens ordinaires de partout dans le monde avec son message clair :
« Il ne faut jamais abandonner et l’on doit aller jusqu’au bout de nos rêves
et de nos ambitions! »
Son comportement est un exemple à suivre pour chacun de nous
dans nos projets individuels ou de société. Même si nous faisons face à des
difficultés impossibles, il faut continuer à croire au miracle.
Et qui sait, un miracle est toujours une possibilité…
Notons que le vote officiel des délégués du Parti Démocrate se tiendra du
25 au 28 août prochain lors de leur congrès à Denver au Colorado.
Les élections pour la Présidence américaine se dérouleront le 4 novembre prochain.
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Lundi 2 juin 2008
Le plus beau village du Québec...
Le petit village de Rivière-Ouelle est un endroit magnifique sur le plan
géographique. Mais depuis le meurtre de Nancy Michaud, dont les détails sont à
être expliqués durant le procès, ce village est devenu une sorte de site d’horreur
avec sa maison abandonnée en bordure de la route.
Personne n’a fait de rapprochement, mais il en existe un avec une autre tragédie
célèbre vécue celle-là en 1830-1840 dans la même région et racontée dans le
roman
« Kamouraska »  de l’écrivaine Anne Hébert. L'histoire a été présentée
au cinéma dans le film du même nom, lequel avait comme actrice principale
Geneviève Bujold. Dans ce film, le riche Seigneur de Kamouraska rencontre une
jeune fille locale et il l’a demande en mariage. Ce qui aurait dû être une très belle
histoire d’amour tourne mal lorsque le riche propriétaire se révèle être un ivrogne
et un homme violent qui frappe régulièrement sa femme.
L’histoire se complique encore plus lorsque l’épouse tombe amoureuse du médecin
du village qui lui fait un enfant illégitime. Après une série de diverses actions
présentée dans le film, le médecin en question assassine le mari.
Le meurtre se produit en hiver sur un lac gelé alors que le médecin utilise le fusil
de chasse du mari pour le tuer! Une scène d’une très grande violence.
Les villageois découvrent le corps gelé et c’est le scandale.
Le médecin, père de l’enfant illégitime, quittera le village en exil et en secret,
tandis que l’épouse devenue veuve se mariera avec un fermier qui adoptera
l’enfant. Fin de l’histoire!
Mais on peut voir un retour dans le temps avec les récents événements de
Rivière-Ouelle, alors que nous avons assisté au meurtre d’une jeune femme
dont l’auteur présumé serait son voisin.
Je le répète, il faudra attendre le procès pour comprendre et connaître
les faits et pour le moment l’histoire n’est pas claire, mais ce qui me touche
est le contraste entre la beauté géographique de cette région isolée et un crime
grave et crapuleux commis au sein de la région "envers" et "par" des gens locaux.
La jeune Michaud n’était pas le Seigneur du village et elle n’était pas une ivrogne
mais elle était, elle aussi, comme Le Seigneur de Kamouraska, une personnalité
locale. En tant qu’adjointe du ministre et député du comté, elle était une sorte de
pilier de la communauté. En 1840, le Seigneur de Kamouraska était
un pilier de l’endroit, en particulier sur plan économique pour les fermiers.
Il avait été tué par son voisin...
J’ai souvent passé dans ce village de Rivière-Ouelle lorsque je revenais
de la Gaspésie où je suis né (St-Siméon de Bonaventure).
J’aimais particulièrement les couchers de soleil de
Notre-Dame-du-Portage,
village situé à moins de 50 km à l'Est de Rivière-Ouelle.
Je disais souvent à mes amis que si un jour j’avais un chalet estival, ce serait
dans cette région, le paradis sur terre!
Aujourd’hui j’en suis moins sûr… (du paradis)
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Lundi 2 juin 2008
Les amours du ministre... (Partie 1)
La saga du ministre Maxime Bernier et de son ex-amoureuse Julie Couillard
est digne d’un véritable polar ou d'une télésérie.
Personnellement, je croyais que le Premier ministre Stephen Harper aurait agi
beaucoup plus rapidement dans ce dossier et qu’il aurait congédié le ministre
dès le début du scandale. Mais il faut comprendre que Bernier était l’un des fidèles
supporters de Harper au Québec durant la dernière campagne électorale.
Le Premier ministre est un homme de principe et il est fidèle en amitié.
Il considérait Bernier comme un ami mais il a été trompé.
Il n’est pas la première personne de ce bas monde à commettre des erreurs de
jugement envers ses amis!
Le grand fautif demeure le ministre Maxime Bernier.
Pas nécessairement pour des actions criminelles mais pour son manque de rigueur
et de sérieux face à la fonction importante qu’il occupait. Il a pris pour acquis un
privilège et il ne méritait pas d’occuper le poste en question.
En ce qui concerne Julie Couillard, elle est une victime mais pas une victime qui
serait du genre fragile. Elle a frayé dans le passé avec des criminels qui ont été
ses conjoints et elle aurait survécu à des menaces de mort de la part des motards.
Elle serait aussi propriétaire d’une petite entreprise en service de sécurité…
Je crois qu’elle dit vrai lorsqu’elle affirme avoir été sous écoute électronique.
Personnellement, lorsque j’étais l’adjoint de Pierre Péladeau dans les années 1990,
nous faisions régulièrement appel aux services d’agences de détectives et celles-ci
nous suggéraient continuellement de faire vérifier nos bureaux pour des
« bug », des microphones. L’espionnage industrielle est une pratique courante et
encore plus aujourd’hui avec les nouvelles technologies disponibles sur le marché.
La conclusion : soyez prudent vous êtes peut-être sous écoute…
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Lundi 9 juin 2008
Les aventures d'une photographe...
La photographe internationale d'origine montréalaise Heidi Hollinger vient
de publier son autobiographie. Un livre captivant qui ressemble parfois à un
thriller et parfois à un conte de fée. Les péripéties de Heidi en Russie
sont cependant toujours dignes d'un film de James Bond...
J’ai rencontré Heidi Hollinger pour la première fois en 1996 suite à
la recommandation du pianiste Alain Lefèvre qu’elle avait photographié.
Alain était un ami de Pierre Péladeau et, en tant que son adjoint, c’était moi
qui accueillait les gens qui demandaient des dons ou des commandites.
Heidi voulait publier un livre de photos sur la Russie.
Pierre Péladeau n’avait pas soutenu le projet car il préférait
des sujets plus québécois…
Mais j’ai gardé le contact avec Heidi et au fil des ans nous sommes
devenus des amis. Lorsqu’elle était de passage à Montréal, elle m’invitait
régulièrement chez sa mère, Tuula, pour divers cocktails entre amis et en
compagnie d’autres invités. Je lui rendais la pareille en l’invitant à quelques
événements mondains dont un concert de Céline Dion pour la Fybrose Kystique.
Je l’avais aussi invité à m’accompagner sur le Mont Royal pour faire de l’équitation
en compagnie du chef de police Jacques Duchesneau et de son adjoint
Raynald Corbeil. Je me souviens de cette aventure car Heidi avait oublié ses
gants et c’est le policier Corbeil qui lui avait aimablement prêté les siens…
Je me souviens aussi que sa caméra s’était brisée, un modèle Canon bas de
gamme.
Heidi ne ne restait jamais longtemps à Montréal et à plusieurs reprises
j’ai encouragé sa mère en lui disant qu’un jour, Heidi reviendrait et qu’elle
serait un grande vedette à  Montréal. Tuula aimait m’entendre affirmer une telle
prédiction.
En 1997, j’ai été invité à la réception de Noël de sa famille. Heidi avait
un nouvel appareil photo, plus dispendieux, mais elle avait surtout un amoureux
russe. Elle me précisa cependant que c’était plus un ami qu’un futur mari…
Je me souviens aussi de l’un des invités à ce rassemblement.
C’était un riche homme d’affaire montréalais, qui commença par me dire que
selon lui, Pierre Péladeau (qui était dans le coma et il allait mourir le 24 décembre)
n’était pas un homme généreux…  Pour ajouter du poids à son discours il me dit,
très sérieusement, d’être prudent si je flirtais de trop près avec Heidi car
selon lui, les Russes sont très jaloux mais surtout très violent! Il plaça son index
sur sa tempe et il prononça à mi-voix le mot: Bang!
Venant d’un financier important qui avait visité la Russie à plusieurs reprises,
j’avais frissonné pendant un instant…
Heidi Hollinger est une toute petite femme mais elle a une énergie débordante,
accompagné de ce que l’on appelle communément du « guts »! Elle possède une
forme de courage pur et surtout elle aime parler aux gens. Elle n’est pas introvertie
ni gênée de faire la connaissance d’un étranger.
C’est probablement ce qui lui a permis de réussir son séjour en Russie.
Heidi considère que la clé de son succès est le Rugby, sport qu’elle a pratiqué
lorsqu’elle fréquentait l’Université McGill.
Selon elle, « la vie est comme un match de football. Il faut foncer et
se faire un chemin parmi les autres joueurs en poussant et en courant
en avant. »
Finalement, j’aurai eu raison. Aujourd’hui en juin 2008, voilà que Heidi est une
grande vedette montréalaise, elle a un magnifique studio photo sur les bords du
Canal Lachine, elle vit avec un conjoint qu’elle aime et elle est mère de deux enfants.  
Pour ajouter au bonheur, sa mère Tuula habite à quelques rues de sa fille.
La vie de Heidi Hollinger est à la fois un conte de fée et un thriller…
Bonne lecture de son autobiographie!
www.heidihollinger.com
Photo du haut - Heidi Hollinger
Photo du bas - Bernard Bujold, Jacques Duchesneau
et Raynald Corbeil
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Lundi 16 juin 2008
Julie Couillard et son Prince... (la suite)
L’un des plus beaux contes de fées de la littérature est Cendrillon et
le prince charmant. De pauvre servante, la jeune fille devient
la princesse d’un beau chevalier sur son cheval blanc…
Le rêve de Cendrillon représente un peu notre rêve universel à tous, femmes
et hommes, d’améliorer notre destin pour vivre dans le bonheur et l’abondance.
Il existe plusieurs versions du conte de Charles Perreault écrit en 1697 et
une version moderne pourrait être le film Pretty Woman (1990) avec la jolie et
intelligente prostituée (Julia Roberts) qui devient l’amoureuse du beau et riche
avocat (Richard Gere).
Personnellement, j’ai connu mon lot de femmes qui voulaient
améliorer leur sort en devenant l’amie d’un homme riche.
Édivemment, ces femmes ne s’intéressaient pas vraiment à moi
car je suis plus un roturier qu’un roi…
Mais lorsque j’étais l’adjoint du magnat de la presse, Pierre Péladeau,
le fondateur de Quebecor, j’agissais comme une sorte de gardien des portes
du palais. Il m’arrivait donc souvent de rencontrer les gens en éclaireur,
à la demande de Pierre, avant qu’il n’accepte de les voir.
Parfois, il demandait la même « enquête » à d’autres de ses dirigeants et
il avait ainsi un portrait assez complet des personnes avec qui il avait des contacts.
Je ne crois pas qu’il aurait pu être trompé sur la véritable personnalité de
quelqu’un car il vérifiait toujours ses informations à partir de trois sources pour
s’assurer d’obtenir la vérité. Un vieux truc de l’éditeur de journaux qu’il était.
Le résultat des enquêtes était généralement partagé moitié-moitié.
Plusieurs personnes ne passaient pas la rampe et elles étaient rapidement
éloignées de l’entourage de Péladeau mais l’autre moitié gagnait
un accès, plus ou moins prolongé selon la situation, et elles pouvaient
ainsi profiter de la richesse de l’empire.
Pour ceux et celles rejetés, je devais m’occuper de l’élimination en douceur
tandis qu’il se chargeait de gérer les heureux et heureuses.
Il s’agissait autant de femmes que d’hommes, la plupart du temps pour
des demandes d'emplois, de dons en argent ou des propositions d’affaires,
mais d’autres fois c'étaient des offres à caractère amoureux, émotifs ou
d’autres genres…
Je me souviens de deux ou trois histoires en particulier où les propositions
de sexualité, et même de fraude, étaient évidentes et très directes mais nous
les avions rapidement et catégoriquement refusées car c'étaient des offres
"dangeureuses"!
Ne vous emballez pas car je ne vous dévoilerai pas les noms...
Mais je vous dirai que Pierre Péladeau n’avait rien contre le principe de Cendrillon.
Selon-lui, cela est une question de choix et de prix à payer.
Il racontait souvent l’anecdote du vieil homme pas très beau,
et il s’empressait de préciser que ce n’était pas son histoire à lui…
Ce vieil  homme riche était aperçu en ville avec une très belle fille, beaucoup trop
jeune pour lui. Ses amis lui reprochaient de se faire embarquer par cette fille car il
semblait évident qu’elle n’en voulait qu’à son argent. Le vieil homme leur répondait :
«Oui, vous avez raison. Elle est avec moi pour mon argent. Mais je l’accepte.
Pourquoi pensez-vous que moi je suis avec elle? J’en profite pleinement!
Pierre Péladeau racontait cette histoire pour illustrer que dans
la vie tout est une question d’échanges et de besoins à combler.
Rien n’est inacceptable en autant que cela se fait selon le respect des lois et
des gens. Péladeau n’hésitait pas à reconnaître que plusieurs personnes
profitaient de lui et de sa fortune mais il ne s’en offensait pas car il profitait d’eux,
de leur beauté, de leur intelligence et de leur jeunesse.  
Vive Cendrillon!
(Voir texte Pierre Péladeau 10 ans après)
Le ministre Maxime Bernier et Julie Couillard (Photo 7 Jours)
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Lundi 23 juin 2008
La vente du Ritz de Montréal...
Le Ritz de Montréal a été inauguré le 31 décembre 1912.
Il est devenu au cours des années ce que les Montréalais appellent :
«La grande Dame de la rue Sherbrooke».
Aujourd'hui, l’établissement a perdu de son lustre, et de là le besoin de
rénovation, mais il demeure que Le Ritz conserve toujours une sorte de
notoriété qui le fait ressortir du rang. Même si la qualité du service n’est plus
depuis longtemps ce qu’elle a été durant les belles années, on identifie encore
Le Ritz au luxe. Cet hôtel est en soi une légende.
J’ai découvert l'établissement en 1984 avec Brian Mulroney,
auprès de qui j’étais adjoint aux communications. Mulroney avait établi
son quartier général dans la suite royale du Ritz et à chaque fois que le
Premier ministre venait dans la métropole, il y logeait avec toute son
équipe d’assistants.
Le directeur de l’époque, Fernand Roberge, était un ami de Brian mais
il était aussi très orienté vers les relations publiques et le marketing.
D’ailleurs, c’est après son départ que l’institution a commencé à
perdre son titre du plus bel hôtel de Montréal. Roberge a été récemment
rappellé en service et il est le président du comité conseil qui supervisera
les actuels rénovations.
La légende urbaine veut que l’agonie finale du Ritz ait été
amorcée suite au refus d’accueillir Les Rolling Stones.
Selon ce que m’a raconté le directeur d’un hôtel voisin,
les organisateurs des Rolling Stones auraient contacté le Ritz pour louer
un étage complet à l’occasion d'un concert du groupe à Montréal.
(8 janvier 2003 - The Licks Tour - J'ai photographié le groupe lors de
ce concert ...)
La direction de l’hôtel a refusé en prétextant un autre événement durant
la même période et on a suggéré à « l’Advance Woman » d’aller au Sofitel
juste en face. Cet hôtel était cependant beaucoup trop petit pour fermer
un étage et on a plutôt offert de téléphoner à un autre hôtel à qui l'on
envoyait les surplus de clients. L'endroit envisagé était un tout petit hôtel
de 63 chambres lequel venait d’ouvrir dans une ancienne banque située dans
le Vieux-Montréal, Le St-James.
On ajouta que cet hôtel manquait de clients et qu’il accepterait peut-être
de réserver un étage complet, surtout que le mois de janvier est
relativement tranquille dans l’hôtellerie...
Le propriétaire Lucien Rémillard a très vite compris la manne qui passait
devant lui et il a non pas offert un étage mais il a proposé tout l’hôtel.
Une photo dans The Gazette lors du séjour des Rolling Stones est venue
propulser le "petit hôtel" au sommet d’une gloire internationale et aujourd’hui,
toute vedette qui se respecte ne demande plus d’aller au Ritz lors d’une
visite à Montréal mais au St-James…
L’échec de l’un (du Ritz) a fait le succès d’un autre…
(On pourrait croire que Rémillard veut répéter le coup avec la télévision TQS...)
Personnellement j’ai continué de visiter le Ritz après l'époque de Mulroney.
J’y ai photographié Sophia Loren et j’ai assisté à plusieurs soupers de levée
de fonds dans le Salon Oval. Mon ancien patron, le magnat de la presse
québécoise Pierre Péladeau, adorait aller luncher au Ritz le midi. Il aimait
beaucoup le privilège que lui accordait le portier de laisser son chauffeur
stationner devant l’hôtel durant tout le temps de son déjeuner…
Est-ce que le nouveau Ritz saura redonner ses lettres de noblesse à la
Grande Dame? C’est à souhaiter et comme c’est souvent le cas avec les
dames, celles-ci aiment nous faire patienter pendant qu’elles se préparent.
Dans le cas du Ritz, il faudra attendre 15 mois!
Photo du haut - Hôtel Le Ritz Montréal
Photo du bas - Les Rolling Stones à Montréal par Bernard Bujold
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Lundi 30 juin 2008
L'importance de la jeunesse...
Photo du haut - Bernard Bujold et les mascottes au gymnase
Photo du bas - Leonard Cohen (Photo Lorca Cohen)
Le chanteur et poète Leonard Cohen a déclaré durant l’un de ses trois récents
spectacles à Montréal (23 juin 2008) qu’il se sentait comme un gamin lorsqu’il
avait chanté sur scène en 1993 alors âgé de 60 ans, comparé à aujourd’hui alors
qu’il en a 73!
J’imagine que je suis encore un bébé si je me compare à lui puisque je ne suis
que dans la cinquantaine… (mon anniversaire du 28 juin dernier)
Leonard Cohen n’est pas un vieillard malgré son âge biologique.
Il agit comme un jeune homme qui est en plein contrôle de son talent
et qui continue à croire en son destin :
« I am still working to get your smile » (traduction-  Je continue de travailler
pour vous voir sourire).
Le destin de Leonard a commencé lorsqu’il était dans la vingtaine alors qu’il a
décidé de devenir un artiste, durant ses années universitaires à McGill en 1951-55,
et toute sa vie a été orientée en fonction de ce métier et de sa recherche de l’âme
humaine.
Leonard n’a pas décidé de devenir poète et chanteur du jour au lendemain.
Sa réussite est le résultat de toute une vie de succès et d’échec en tant qu’artiste.
Il est d’ailleurs devenu chanteur parce qu’il avait n'arrivait pas à vivre
financièrement de sa poésie et même s’il n’avait pas une voix particulièrement
mélodieuse, il a essayé et il a découvert sa place. Sa voix est tellement unique
qu’elle est devenue la plus belle parmi toute. La richesse de sa voix est le
résultat d’un travail influencé par ce qui était sa passion.
Leonard est un passionné de poésie, de chanson et de musique.  
Les choix que nous faisons durant notre jeunesse influencent toute notre vie
et c’est pour cela qu’il est important de choisir selon nos passions profondes.
Bien sûr, il y a une grande part de chance ou de malchance dans le destin d’une
personne mais nous devons essayer d’en influencer la direction principale.
La pire décision d’une jeune personne est de ne rien décider et d’accepter de
vivre malheureux avec son quotidien.
Personnellement, j’ai décidé à 18 ans que je voulais être journaliste.  
Ma passion a toujours été la communication et j’ai toujours été heureux lorsque
j’étais relié au journalisme
J’ai touché à d’autres métiers mais je reviens toujours à ma passion de départ.
Je suis comme un peu comme Cohen:  « I am working to bring you the news! »
Je dis souvent à mes deux enfants que la période qu’ils vivent présentement,
dans leur vingtaine, est la plus importante de toute leur vie.
Il faut qu’ils soient à l’écoute de leur passion et qu’ils acceptent de l’entendre.
Je ne veux pas avoir l’air « prêchi prêcha » mais si j’avais un conseil à  donner
aux jeunes gens, c’est de foncer et de découvrir ce qu’il aime vraiment.
Si l’on choisit d’orienter sa vie vers une action qui nous passionne, nous vivrons
heureux, peu importe que ce soit pendant 50 ans, 5 ans ou 5 jours.
La vieillesse c’est dans la tête et on est vieux à 20 ans si on a cessé de rêver!
Un homme ou une femme de 70 ans qui continuent de croire au rêve est
encore très jeune.
Merci de vos bons voeux d’anniversaire à mon égard!
P.S. On m'a souvent demandé qui m'avait inspiré l'idée des mascottes?
Ce sont mes deux enfants: David (Monsieur X) et Stéphanie (Miss Gym).
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