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Mardi 1 septembre 2009
Photo 1: Serge Losique sur le tapis rouge du FFM
(Photo Sylvain Légaré)
Photo 2: Claude Robinson
Photo 3: André Agassi (Photo Bernard Bujold)
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Hommage à Serge Losique
Fondateur du Festival des films du monde
par Bernard Bujold
Le fondateur du Festival des films du monde de Montréal, Serge Losique,
a sans contredit la passion du cinéma.
Cet ex-professeur universitaire (Université Concordia) est d’ailleurs l’auteur
de plusieurs réalisations dans ce domaine tant comme cinéaste que comme
pédagogue et organisateur culturel, dont le FFM depuis 33 ans.
Il est aussi l'un des fondateurs de l’INIS et il est celui qui a implanté les premiers
cours en cinéma à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Serge Losique n’aime pas revenir sur les «chicanes de chapelle » entourant
le FFM et les tentatives pour remplacer son festival par un autre en 2005.
Il considère ce genre de débat normal dans une société démocratique.
Sa réflexion repose sur un vieux proverbe :
« Ami si tu m’aimes viens chez moi! » Sinon et bien tant pis…
Le public montréalais aime le FFM.
Serge Losique déclare d’ailleurs comme son plus grand accomplissement celui
d’avoir inspiré chez les Montréalais l’amour du cinéma et d’avoir établi la
notoriété de Montréal dans ce domaine partout dans le monde.
Personnellement, j’ai toujours considéré Serge Losique être une sorte de
guerrier passionné possédant un ardent désir de gagner tandis que lui,
il se voit plutôt un simple catalyseur d'idées.
Il ne fait aucun doute que le fondateur du FFM est un homme courageux et
surtout, très persévérant face aux obstacles. On peut facilement comparer son
cheminement à celui de Claude Robinson. Voilà deux artistes d’un talent
exceptionnel qui sont attaqués par l’establishment et à qui on essaie d’enlever
l’œuvre de leur vie.
Le Québec tout entier approuve le jugement accordant un dédommagement à
Claude Robinson et tous le félicitent pour sa ténacité face à l’injustice des
dirigeants de Cinar. L’histoire de Serge Losique n’est pas différente de celle
de Robinson.
Le combat de Losique a cependant été très bref. Deux ans et le verdict était rendu
contrairement aux 14 ans de lutte de Claude Robinson. Pourtant, les adversaires
de Serge Losique étaient plus nombreux et pas les moindres. On retrouvait tous
les organismes gouvernementaux qui financent les festivals au Canada, les plus
grands leaders culturels de Montréal comme Alain Simard, Daniel Langlois et
Gilbert Rozon. Même les médias le condamnaient...
L’objectif était clair: envoyer Serge Logique à la retraite!
Puisque que Losique ne voulu pas abandonner son Festival, on décida d’en créer
un nouveau, en parallèle, le Festival International des films de Montréal 2005.
Malgré un financement gouvernemental totalisant 2 millions$, l’échec fut
lamentable!
Comme au tennis, l’impossible s’est produit. Le vieux champion a résisté
devant les favoris. Les jeunes opposants ont très mal joué et ils ont commis
des erreurs de débutant les conduisant à la défaite alors qu’ils auraient dû,
compte tenu de leurs immenses moyens, écraser le vétéran Losique.
Le patriarche du FFM fit comme l’aurait fait un André Agassi devant un jeune
adversaire prétentieux. Il joua son jeu et attendit que son opposant fasse les
faux mouvements.
Les compétiteurs de Serge Losique avaient tout pour le vaincre mais ils n’ont pas
jouer le match pour lequel ils avaient les outils. Leur erreur principale fut de croire
que le public abandonnerait le FFM pour embrasser un nouveau festival.
J’ai eu l’opportunité de jaser avec Serge Losique de son cheminement et de
sa vision du cinéma. Je vous propose un compte-rendu de cette discussion
sur le site LeStudio1.com.
Mardi 8 septembre 2009
Photo 1: Mademoiselle X LeStudio1.com devant l'édifice La Presse;
Photo 2: Paul Desmarais Sr. et ses deux fils, Paul Jr. et André;
Photo 3: Bernard Bujold avec Le Journal de Montréal à Paris (1991)
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L'avenir des journaux à Montréal
par Bernard Bujold
Les journaux papier sont en crise économique partout dans le monde et la plupart
sont aux prises avec des transformations qui remettent en question leur existence
fondamentale. Aucun journal n’est à l’abri du choc Internet et si la faute
est en partie celle des éditeurs qui se sont ouverts à la gratuité de l’information,
laissant entrer le loup dans la bergerie, il leur faut aujourd’hui composer
avec la situation.
Les historiens considèrent cependant que l’évolution des médias, depuis le début
des années 1900, fut un perpétuel transfert de l’expertise d’une plate-forme à une
autre. Ainsi les journaux papiers ont accueilli la radio qu’ils ont financée pour
augmenter leur rayonnement auprès de la communauté. Plus tard, les propriétaires
de stations radio ont financé la télévision et ils ont créé les premiers réseaux.
S’il y a un élément à retenir, c’est que ceux qui ont financé l’évolution des médias
jusqu'à aujourd'hui furent toujours ceux dont la mission d’entreprise était
l’exploitation de l’industrie des communications.
Dans un sens, l'Internet est le produit dérivé des journaux papier, de la radio
et de la télévision. Son exploitation doit donc être financé par les grands médias.
Les Montréalais sont actuellement à même de constater les bouleversements
dont sont victimes deux de leurs principaux journaux.
Dans un cas, celui du Journal de Montréal, son propriétaire Quebecor est un
spécialiste des communications et il domine le marché de transport Internet avec
sa filiale Vidéotron. Le Journal de Montréal fut à la base de la création de l’empire
et si celui-ci a agi comme catalyseur, il n’est plus la raison d’être de l’entreprise.
Il en va souvent ainsi des grandes créations. Le Journal de Montréal a servi de
tremplin à l’œuvre de Pierre Péladeau mais l’enfant a quitté le nid...
La direction de Quebecor doit présentement gérer un conflit de travail (lock out)
et selon-moi, il est évident que la solution finale sera une fusion des activités du
Journal de Montréal avec une autre filiale compatible afin d’augmenter la
convergence et surtout diminuer les coûts d’exploitation.
L’autre grand journal des Montréalais, La Presse, vit également des moments
difficiles mais sa situation est différente. L’entreprise est un petit empire en soi et
le quotidien est aussi présent et significatif dans la vie urbaine de Montréal que le
sont les New-York Times, The Globe and Mail, ou Le Monde dans leur ville respective.
Est-ce que cela en assure l'immortalité?
Toute chose à une fin mais je ne crois pas que La Presse cessera ses activités.
Je suis cependant convaincu que son propriétaire, le groupe Power Corporation,
veut la vendre pour se concentrer dans des entreprises rejoignant mieux sa
mission d’entreprise qui est la finance.
Pour bien comprendre la pensée de Paul Desmarais Sr, et par conséquent celle de
Power Corporation, il faut lire l’entrevue qu’il a accordée au magazine Le Point
en juin 2008. Tout est là, écrit noir sur blanc. Power Corporation ne veut pas être
dans l’exploitation d'entreprises mais dans la gestion de la haute finance.
(Voir lien avec l’entrevue de Paul Desmarais Sr. plus bas)
Pour vendre une entreprise, il vaut cependant mieux être rentable et l'actuel
exercice de rationalisation par la direction de La Presse s'inscrit tout à fait dans
les procédures normales avant une vente...
La question qui demeure; qui achètera La Presse (Gesca)?
Trois possibilités :
1. Le groupe Transcontinental qui est l’actuel imprimeur de La Presse et qui exploite
aussi plusieurs magazines grand public. La convergence serait excellente.
2. Le groupe Rogers Communications qui possède plusieurs magazines au Québec
en plus d’être présent sur Internet.
3. Finalement il y a aussi Quebecor… Pierre Péladeau avait acheté le réseau télé
TQS. Après son décès, son fils Pierre-Karl a fait un coup d’éclat en vendant le
petit réseau pour acquérir Videotron qui possédait le réseau TVA, le leader
au Québec. Il ne serait pas surprenant qu’il répète l’exploit et que par une
stratégie quelconque il fasse l’acquisition de La Presse pour se débarasser à rabais
du Journal de Montréal.
Les employés en lock out devraient d'ailleur offrir de l’acheter pour en faire
ensuite une coopérative, financée par les grandes centrales syndicales, et fusionner
l'acquisition avec leur création, le site Rue Frontenac.
En conclusion, l’avenir des journaux est à un point tournant et rien ne sera jamais
plus pareil. Comme l’a dit le poète : « Tout change et rien ne dure… »
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Mardi 15 septembre 2009
Photo 1: Barack Obama devant le Congrès américain;
Photo 2: Couverture du livre sur la sécurité du président américain;
Photo 3: Commandant Jean-Luc Picard de Star Trek
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Le courage de Barack Obama
par Bernard Bujold
Le Président des États-Unis Barack Obama est probablement l’homme le plus
populaire partout sur la planète sauf dans son propre pays…
En effet, Obama recevrait jusqu’à 30 menaces de morts quotidiennement et un
pasteur religieux américain d’Arizona (de race blanche marié et père de cinq jeunes
enfants) a même invité publiquement en chaire ses fidèles pour qu’ils prient avec lui
afin qu’Obama meurt et aille en enfer! (Voir lien article de presse plus bas)
Cette impopularité peut s’expliquer par le fait que si la cote du Président atteint
presque l’unanimité dans la plupart des pays du monde, aux États-Unis celle-ci est
mathématiquement de 25% seulement. En effet, il faut se rappeler qu’aux dernières
élections présidentielles, les Républicains et Démocrates étaient nez à nez
(50%-50%). Si on fait le compte au niveau uniquement du Parti Démocrate,
Obama était également nez à nez avec Hillary Clinton. Résultat, cela ne lui donne
que 25% d’appui contre 75% d’opposition.
Barack Obama est le politicien le plus fascinant que nous ayons actuellement sur la
planète. Son type de leadership me rappelle celui du commandant Jean-Luc Picard
de la série Star Trek.
Sur le plan pratique, si on le compare avec ses adversaires américains, que ce soit
Hillary Clinton ou John McCain, il ressort comme le plus vrai et le plus dévoué pour
le mieux-être de ses compatriotes. Ailleurs dans le monde, aucun chef d’état n’atteint
son niveau de dévouement que ce soit au Canada (tous partis confondus),
au Québec ou même en France avec Nicolas Sarkozy, qui était pourtant très
prometteur lors de son élection.
Barack Obama dit ne pas vouloir reculer, au risque de déplaire et de se faire des
ennemis. Il défend ses programmes, entre autres les soins de santé, et il est prêt
à en assumer les dommages que cela aura sur sa popularité politique.
La question qui se pose : Est-ce que les Américains vont le soutenir ou
l’abandonneront-ils au profit de politiciens plus traditionnels?
Il ne faut pas oublier que le peuple américain est très conservateur et très éloigné
des valeurs sociales-démocrates que prône Barack Obama. On peut faire un
rapprochement entre Obama et l’ex-président John F. Kennedy.
D’ailleurs l’amitié entre Ted Kennedy et Barack est un signe du penchant à gauche
de ces trois politiciens. Les Américains ont pleuré John F. Kennedy mais il ne
demeure pas moins qu’on l’a assassiné…
Il est à souhaiter que le président Obama réussisse à imposer ses idées de réforme.
Il est à souhaiter aussi que la violence ne prenne pas la place de la démocratie.
Sur ce plan, heureusement que les services de sécurité américains sont efficaces
et aux aguets. (Voir livre “In the President’s Secret Service”)
LeStudio1.com appuie le Président américain et nous lui offrons une mention
d’excellence dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Mardi 22 septembre 2009
Photo 1: Couverture The Lost Symbol et Dan Brown;
Photo 2: Dan Brown chez son éditeur;
Photo 3: Bernard Bujold et sa copie "The Lost Symbol"
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The Lost Symbol - Le pouvoir de l'esprit humain
par Bernard Bujold
Le nouveau Dan Brown, The Lost Symbol, est un livre parfait au niveau de sa
construction de l'intrigue et chacun des 133 chapitres commence et se termine
par un suspens. Il s’agit sans équivoque ce que l’on qualifie d’excellent
« page turner ».
Le scénario de l’ouvrage n’est pas unique en soi mais il constitue une lecture
captivante, laquelle selon-moi, est tout aussi intéressante que l’était le célèbre
best-seller The Da Vinci Code. Je suis convaincu que l’éditeur et son auteur
connaîtront le succès au niveau des ventes qui déjà dépassent les millions de
copies. Remarquez que pour dépasser The Da Vinci Code il faudra vendre plus de
81 millions d’exemplaires…
Mais là où l’ouvrage devient différent et nouveau, c’est au niveau de ses réflexions
scientifiques concernant la puissance de l’esprit humain. On peut faire un
rapprochement direct avec le livre The Secret. Toutefois, si l’ouvrage de Rhonda
Byrne était plus près des théories de « Positive Thinking » à la Dale Carnegie,
celui de Dan Brown base ses conclusions sur des recherches scientifiques.
On peut d’ailleurs consulter le site Internet de l’organisation sur laquelle Brown
appuie les théories de son roman : The Institute of Noetic Sciences, lequel est
installé en Californie du Nord et qui se spécialise dans la recherche sur le pouvoir
du cerveau humain. (Voir lien internet plus bas)
L’ouvrage de Dan Brown propose la conclusion que l’esprit humain est infiniment
puissant mais que ses possibilités sont encore presque totalement inconnues et
inutilisés par le grand public. Toutefois, des organisations comme les Francs Maçons
connaissaient cette puissance et ils échangeaient sur le sujet entre membres
de la confrérie secrète. La même situation existait, et existe encore, dans des
organisations religieuses, catholique romaine et autres.
Dan Brown en arrive à définir Dieu, comme étant l’esprit humain qui est en chacun
de nous. Nous sommes Dieu et il existe dans notre esprit. L’auteur décrit aussi les
phénomènes miraculeux comme une connaissance des sciences et de leurs
possibilités. Pour décrire les aspects inconnus du cerveau humain, Dan Brown
a consulté les recherches scientifiques de l’Institut Noetic. On peut donc adhérer
aux théories qu’il avance.
Pour cette raison, la conclusion de son livre est encourageante. Selon le roman
de Dan Brown, il y a de l’espoir pour l’avenir de l’humanité car l’esprit humain
est en fait Dieu et, de ce fait, cet esprit sera le responsable de l’avenir de la race
humaine. Nous sommes maître de notre destinée et de notre avenir!
Mardi 29 septembre 2009
Photo 1: Vincent Lacroix, Micheline Charest et Lise Thibault;
Photo 2: Nelly Arcan;
Photo 3: Mademoiselle X et les mascottes au Cimetière du
Père Lachaise à Paris
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Vivre ou mourir - De Vincent Lacroix à Nelly Arcan
par Bernard Bujold
La déclaration du fraudeur Vincent Lacroix à l’effet qu’il est mort mentalement
même si physiquement il est encore vivant nous porte à la réflexion suivante :
«Pourquoi continue-t-il de s’accrocher à cette vie difficille et cruelle qui est
présentement la sienne?»
À l’opposé, il y en a d’autres comme l’écrivaine Nelly Arcan qui, malgré sa jeunesse,
sa gloire et sa popularité en société décide de passer à l’action pour se suicider?
Pourquoi certains qui ont tout perdu ou qui sont malades s’accrochent-ils tandis
que d’autres qui semblent tout posséder et en santé, décident-ils de quitter
avant la fin.
Plusieurs philosophies existent sur ce qu’est la vie et sur son attirance; plusieurs
sont purement imaginaires, de nombreuses sont religieuses et quelques-unes sont
rationnelles et matérialistes considérant que la vie se résume uniquement aux
moments passés sur terre sans aucune vie après la mort.
Il est impossible de trancher sur ce qui arrive réellement après la mort mais
il est possible de constater et comprendre que la vie sur terre est comme un
voyage. Les étapes sont imprévisibles et si certains moments sont des extases,
d’autres sont de véritables tortures. Malheureusement on ne décide pas vraiment
des événements de sa vie et c’est le hasard qui détermine la plupart des éléments
du destin de chacun, lequel est en perpétuelle mouvance. Notre seul choix
véritable est la réaction que nous décidons d'avoir face aux événements qui
nous sont présentés!
La situation actuelle de Vincent Lacroix est un exemple de mauvais moments
dans le destin d’une personne tout comme celle de l’ex-Lieutenant-gouverneur
Lise Thibault ou de Micheline Charest à l’époque de la faillite de Cinar.
Ces leaders de la société ont connu la célébrité et la vie luxueuse mais ils se
retrouvent soudainement parias et lapidés (au sens figuré) sur la place publique.
Ils sont montés au sommet pour se retrouver ensuite au plus bas de la société!
Leur situation est très douloureuse, voir proche de la torture mais ils s’accrochent
néanmoins à la vie.
Certains lecteurs de LeStudio1.com m’ont déjà écrit pour suggérer d’envoyer à
la chaise électrique les fraudeurs financiers ou de les condamner à la prison à
perpétuité?
Je ne crois pas que les Lacroix, Charest et Thibault méritent le même traitement
que des abuseurs d’enfants, des violeurs, des assassins ou des terroristes.
Les Vincent Lacroix, Lise Thibault ou Micheline Charest (avant sa mort accidentelle)
continuent de s’accrocher à leur vie et espérer une mince lueur de bonheur à
l’horizon. Dans un sens, leur courage est très louable, l’autre option étant la mort
par le suicide et cette solution ne mène nulle part!
Recherche des sujets sur
le site LeStudio1.com
Océan de la vie...
Il existe une vague sur l'Océan de la vie,
laquelle si elle prise au bon moment au rivage
conduira le navire vers des terres nouvelles et
remplie de promesses. /
There is a wave on the Ocean of life,
which if it taken at the good time at shore will
lead the ship to new lands full of hope and
promises. - William Skakespeare
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Mardi 6 octobre 2009
Photo 1: Le Dalaï Lama;
Photo 2: Scène du Dalaï Lama au Centre Bell à Montréal;
Photo 3: Bernard Bujold lors de la conférence du Dalaï Lama
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Visite du Dalaï Lama à Montréal
par Bernard Bujold
Je n’ai jamais eu de préjugé contre les divers chefs religieux du monde même
si je suis personnellement athée. Des personnages comme le Pape ou le
Dalaï Lama m’ont toujours inspiré un certain respect et j’avais planifié de
photographier le chef politique et religieux du Tibet lors de sa visite à Montréal.
Malheureusement, les organisateurs n’ont pas voulu m’accorder
d’accréditation média…
Je fus particulièrement frustré par ce refus car j’étais en contact avec les
responsables montréalais depuis plusieurs mois et ceux-ci me disaient que tout
était merveilleux. La conférence du Dalaï Lama serait un grand événement et
ils étaient très heureux que je m’intéresse à eux.
J’ai été le plus surpris du monde, quelques jours avant la visite du Dalaï Lama à
Montréal, lorsque l’attaché de presse responsable m’a contacté pour me dire
que ma demande d’accréditation était refusée. La raison : On manquait de place
au Centre Bell…
J’étais très vexé et je me suis senti floué surtout que j’avais ouvert les pages
du magazine LeStudio1.com aux organisateurs dès l’annonce de la visite,
il y a quelques mois, et voilà qu’ils me fermaient la porte après la publication
de plusieurs articles appuyant leur cause et lorsque leur événement devenait
vraiment intéressant.
Ma première réaction fut de vérifier après de mes collègues journalistes pour
savoir si eux avaient été acceptés. Et bien non! Personne parmi mon entourage
n’a été accrédité. Certains n’ont même pas reçu d’accusé réception à leur demande.
J’ai fouillé un peu plus sur Internet et j’ai commencé à retracer des articles de
presse négatifs de la part de plusieurs journalistes à l’égard du Dalaï Lama dont
un particulièrement agressif signé par Richard Martineau. (Voir plus bas pour
le lien vers ce texte sur la page du reportage photos LeStudio1.com)
J’ai même lu que le Dalai Lama dit considérer la technologie Internet comme un
danger pour la paix dans le monde… On pourrait croire que ses pensées négatives
(manque de compassion) envers la technologie lui sont revenues au visage car
aucun des nombreux microphones sur scène ne fonctionnait correctement pendant
les 10 premières minutes de sa présentation montréalaise, tellement qu’à un
moment donné il s’est presque levé pour quitter visiblement perturbé par cette
organisation déficiente.
Si je n’avais aucun préjugé contre le Dalaï Lama auparavant, j’ai aujourd’hui
changé mon opinion et je considère que l’entourage du chef religieux lui nuit plus
qu’il ne l’aide. Si des individus qui prêchent la compassion peuvent agir de façon
aussi cavalière comme on l’a fait à mon égard, et bien j’aime mieux m’en tenir loin
et ne rien avoir à partager avec ces derniers.
Pour essayer de se faire pardonner leur ingratitude, les organisateurs locaux
m’avaient offert un billet gratuit pour assister au discours, parmi la foule au
Centre Bell (Voir photo plus haut). Une technique utilisée par les restaurants
rapides comme McDonald's lorsqu'un client est mécontent (a free meal).
Cette générosité n’excuse en rien la sélection de certains médias et l’élimination
de plusieurs journalistes à la conférence de presse.
On appelle ça de la manipulation des médias.
Pire, l’attaché de presse m’a indiqué qu’avec cette gentillesse de leur part
(le billet gratuit), je devrais être très reconnaissant, faire preuve de compassion
et écrire un article favorable!
Malheureusement le « billet gratuit » n’a rien fait pour apaiser ma colère,
ni pour excuser les gestes de contrôle arbitraire des médias. On critiquait la
Chine pour avoir bâillonné la presse durant les jeux Olympiques. Comment
doit-on qualifier l'élimination de plusieurs journalistes de la conférence de
presse du Dalaï Lama?
Ma présence dans la foule n’a pas non plus amélioré l’image du Dalaï Lama dans
mon estime. C’est finalement un piètre tribun si on le compare à Barack Obama ou
même à Ingrid Betancourt. La foule du centre Bell était pour plusieurs des fidèles
de sa Sainteté mais on pouvait constater chez les autres une certaine froideur.
Conclusion, je ne deviendrai un moine bouddhiste demain matin!
S’il y a un aspect positif suite à toute cette histoire c’est la découverte,
en ce qui me concerne, du talentueux moine traducteur Matthieu Ricard, un homme
érudit, brillant, polyglotte et doté d’une personnalité hors du commun.
Il ira loin et son rôle au sein du mouvement bouddhiste mondial est à surveiller.
Il est aussi un excellent photographe...



Mardi 6 octobre 2009
Photo 1: Roman Polanski et Guy Cloutier
Photo 2: Roman Polanski au Festival des films de
Marrakech (Afrique) en 2008
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Coupable ou non coupable - Roman Polanski
par Bernard Bujold
L’affaire Roman Polanski ressemble singulièrement à celle de Guy Cloutier.
Nous avons d’une part un cinéaste de très grand talent et d’autre part l’un
des plus grands imprésarios du Québec.
Lorsque Guy Cloutier a plaidé coupable face aux accusations de relations sexuelles
avec une mineure et qu’il avait accepté une peine de prison, j’avais été attristé
car, même si je n’approuve pas son comportement envers Nathalie Simard,
je le considère comme l’un des bâtisseurs de l’industrie culturelle au Québec.
Il était un promoteur artistique incomparable et René Angélil est le seul qui a
accompli plus que lui parmi les imprésarios québécois.
Mais la Justice a cru nécessaire de punir Guy Cloutier quitte à perdre son talent
de promoteur.
Est-ce que la situation doit être différente pour Roman Polanski, l’un des plus
talentueux cinéastes de sa génération?
La réponse est évidente! Il doit être puni pour son crime. Il n’y a pas deux poids,
deux mesures même si son geste remonte à plus de 30 ans.
LeStudio1.com a reçu plusieurs courriels concernant les crimes des Vincent Lacroix
et Earl Jones. Nous avions vécu la même situation concernant Guy Cloutier à l’époque
et nous avions reçu plusieurs courriels des lecteurs. Aucun de ces messages ne
demandait la clémence et plusieurs suggéraient même de lapider les coupables.
J’espère que vous serez consistants avec votre jugement et que personne ne
m’écrira pour suggérer qu’il faut être plus clément envers Roman Polanski…
Mardi 13 octobre 2009
Photo 1: Barack Obama dans son bureau à la Maison Blanche;
Photo 2: Barack Obama et Nicolas Sarkozy;
Photo 3: Barack Obama ( Photo Pete Souza - The White House)
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Barack Obama et le Prix Nobel de la paix
par Bernard Bujold
L’attribution du Prix Nobel de la Paix 2009 à Barack Obama est la preuve que
le Président des États-Unis a réussi à rejoindre toute la planète dans sa mission
d’homme d’état.
Barack Obama a surtout fait la démonstration qu’un seul homme avec ses idées
et sa détermination peut changer le monde. Certains diront qu’il n’a encore rien
accompli, sinon d’attirer l’attention et de susciter de l’espoir pour un monde
meilleur et plus juste.
Voilà justement ce que doivent accomplir les vrais leaders, qu’ils soient religieux,
économiques ou politiques! Inspirer et convaincre son entourage d’agir et
d’accomplir. Barack Obama est une source d’inspiration gigantesque comme
il n’en existe actuellement aucune autre sur la planète.
Pour cette raison, la décision du comité de sélection du Prix Nobel 2009 pour
la Paix est tout à fait appropriée et visionnaire. Les sages du Nobel ont compris
l’importance du rôle de Barack Obama et ils ont voulu l’encourager à poursuivre.
LeStudio1.com félicite le Président des États-Unis pour l’honneur qui lui est
accordé. Nous lui avions récemment offert une mention dans la galerie
Les Meilleurs 2009.
Mardi 13 octobre 2009
Photo 1: Pierre Péladeau et Conrad Black;
Photo 2: Conrad Black lors de son procès à Chicago;
Photo 3: Pierre Péladeau devant sa piscine à sa résidence de Ste-Adèle.
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Les grands groupes de médias...
de Pierre Péladeau à Conrad Black
par Bernard Bujold



Montréal a contribué à la création de plusieurs magnats de la presse.
Parmi eux, tout le monde connaît Pierre Péladeau, le fondateur du Journal de
Montréal et de l’empire Quebecor. Il y a aussi Conrad Black qui a grandi dans
la métropole et qui a lancé son empire à partir du petit hebdo The Sherbrooke Record.
J’ai eu la chance de connaître ces deux magnats québécois.
Avec Conrad Black, ma relation fut celle d’un admirateur et lorsque je l’ai rencontré
(trois ou quatre fois) c’était en tant qu’invité à ses lancement de livres.
Dans le cas de Pierre Péladeau, j’ai pu le connaître intimement car j’ai été son
adjoint personnel de 1991 jusqu’à sa mort en décembre 1997.
(Voir biographie sur le site LeStudio1.com)
S’il y a un point commun dans le comportement de ces deux individus
(Black et Péladeau), c’est leur passion profonde pour les journaux papier.
Conrad Black est en fait un journaliste dans l’âme et il avait bâti son empire de
presse en grande partie pour pouvoir publier ses opinions un peu partout dans
le monde. Il aime faire connaître ses idées…
Pierre Péladeau était moins international mais il avait un sens très aiguisé de la
nouvelle. Il la voyait cependant toujours au niveau local tandis que Black est un
international. Leur empire respectif était d’ailleurs à l’image de leur fondateur.
Lorsque Pierre Péladeau était à la barre de Quebecor, il s’assurait que le
Journal de Montréal soit avant tout un journal d’information pour les Montréalais
et il s’est toujours tenu éloigné des grands débats d’opinion.
Ce dernier, décédé en 1997, adorait les journaux papier et il en feuilletait
continuellement. Une de ses manies était de compter les annonces d'un journal
à l'autre et de vérifier si les annonceurs achetaient des publicités dans ses
propres journaux. Il m'avait d'ailleurs demandé de faire vérifier à chaque jour,
par l'éditeur du Journal de Montréal, les avis de décès du journal La Presse.
Si un mort n'était pas dans son journal, il voulait savoir pourquoi...
Tout le contraire de Conrad Black qui était un mondain et dont l'une des plus grandes
satisfaction de sa vie fut d'être admis à la Chambre des Lords à Londres…
Je suis très triste de constater aujourd’hui que les médias de ces deux grands
bâtisseurs soient en plein bouleversement. The National Post, la création de
Conrad Black, est sous la protection de la loi de la faillite (Canwest), tandis que
Le Journal de Montréal, la création de Pierre Péladeau, est en situation de lock out.
Quel est l’avenir?
Je ne crois pas que nous ne connaitrons jamais un retour en force, ni des journaux,
ni des empires de presse comme ceux qui existaient durant les années 1990.
L’époque a changé et les hommes en place aussi. Il faut accepter cette situation.
Pierre Péladeau est mort et son empire Quebecor est passé du papier à l’Internet.
Le Journal de Montréal n’est plus le journal de l’avenir!
Pour sa part, Conrad Black est en prison et lorsqu’il sortira, ce sera pour écrire
ses mémoires et d’autres livres sur l’histoire. Il ne créera plus jamais de grands
journaux comme il l'avait fait avec The National Post.
Mais comme le répétait Pierre Péladeau : « You lose a deal, you get a deal! »
Certains médias vont disparaître mais d’autres vont les remplacer.
Il en a toujours été ainsi dans le passé et il en sera de même dans le futur.
Personne, ni rien, n’est irremplaçable!
Mardi 20 octobre 2009
Photo 1: Modèles forte taille - magazine Glamour;
Photo 2: Modèle Lizzie Miller (Glamour);
Photo 3: Cecilia Bartoli
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La beauté du jour -
Popularité des femmes à forte taille...
par Bernard Bujold
De plus en plus de magazines de mode publient des reportages mettant en valeur
les femmes de forte taille au détriment des tailles minces.
Est-ce que la beauté des femmes sera dorénavant définie en fonction de ses
rondeurs et de sa forte taille?
Selon plusieurs, dont Mademoiselle X, éditrice de LeStudio1.com, cela n’est qu’une
mode du jour et cette tendance des rondeurs revient régulièrement depuis
les 40 dernières années mais, à chaque fois, pour une courte période de temps
seulement. Les femmes minces sont toujours demeurées, et demeureront encore,
le critère ultime de la beauté féminine et de la santé.
Que faut-il penser de cette popularité actuelle de la femme avec des rondeurs?
Il faut retenir le message que la femme doit être bien dans sa peau et surtout être
en santé. L’entrevue publiée dans le magazine Glamour avec la modèle de taille
forte Lizzie Miller (septembre 2009) met bien en évidence l’aspect santé. La modèle
pèse 180 livres et fait 5 pieds 11 pouces mais elle est sportive, mange de façon très
équilibrée et son médecin la considère en excellente santé.
Là où il faut corriger la situation, et qu’il y a laideur, c’est si une personne est obèse
ou trop maigre à cause d’une mauvaise alimentation. Si la forte taille ou la minceur
sont un résultat naturel, il y a tout lieu d’admirer ces personnes.
Personnellement j’aime autant regarder une femme ronde qu’une femme mince et
j’ai toujours dit que la beauté ne s’explique pas, elle se constate.
La femme la plus belle que j’ai eu la chance de rencontrer au cours de ma vie
n’était pas mince mais ses yeux, son énergie et son sourire brillaient de mille feux.
Je conserve encore en souvenir la bise que nous avons échangée.
Elle fut pour moi, et est encore, la plus belle femme au monde!
Son nom : Cecilia Bartoli…
Mardi 20 octobre 2009
Photo 1: Hôtel de ville de Montréal et logo site Rue Frontenac;
Photo 2: Jean-René Dufort et le maire de Québec Régis Labeaume.
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La politique municipale et
le journalisme d'enquête
par Bernard Bujold
La politique municipale au Québec n’a jamais été très populaire auprès de la
population et parfois les maires et leurs équipes sont même réélus sans opposition.
Cela ne signifie pas que la politique municipale est sans importance et qu’il n’y a
aucun avantage à être un politicien municipal. On peut d’ailleurs constater que
les conflits d’intérêt et les abus de pouvoir se déroulent bien souvent au niveau
municipal plutôt qu’au niveau provincial ou au fédéral justement à cause du manque
de mécanismes de contrôle et des possibilités pour un bénéfice personnel.
La campagne électorale municipale en 2009 n’aura pas été différente de celle des
années précédentes. La population se montre peu intéressée et les seuls qui
semblent vraiment enthousiasmes et motivés sont les candidats qui espèrent pouvoir
obtenir un peu de gloire locale.
C’est justement à cause de cette situation qu’il devient important pour les médias
de s’intéresser à ce secteur de la gestion publique et de scruter les actions des
élus municipaux ou de ceux qui désirent le devenir.
Le travail d’enquête effectué par le journaliste Fabrice de Pierrebourg et son site
internet Rue Frontenac mérite les félicitations et la reconnaissance du public.
Les politiciens concernés par cette enquête ont nié toute irrégularité et ce n’est
qu’après que l’ensemble des autres médias se soient intéressés à l’affaire, dans le
sillage de Rue Frontenac, que les fautifs ont réagi et démissionné.
En conclusion, le site Rue Frontenac a démontré qu’il est devenu un incontournable
de l’information au Québec et en particulier à Montréal.
Bravo et longue vie à toute son équipe!
Mardi 26 octobre 2009
Photo 1: Hôtel de ville de Québec;
Photo 2: Richard Bergeron candidat à la mairie de Montréal.
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Les élections municipales au Québec en 2009
par Bernard Bujold


La campagne électorale municipale 2009 au Québec n’aura pas été terne et si
l’action était au rendez-vous, cette situation aura provoqué une autre problématique.
En effet, la déception à l’égard de plusieurs candidats et les nombreux scandales
soulèvent la question : pour qui voter?
Il est bien connu en sciences politique que l’on ne vote jamais en faveur d’un
candidat et de son programme mais plutôt contre les autres et leurs défauts.
Ainsi, lors des élections provinciales au Québec (26 mars 2007), les électeurs
avaient choisi de voter pour Jean Charest parce que l’on craignait que les mœurs
du candidat péquiste André Boisclair ne soient pas à la hauteur d’un chef d’état.
Dans un sens, c’est l’élimination d’un candidat qui a procuré la victoire à l’autre.
Selon plusieurs experts politiques, si Bernard Landry avait été chef du Parti
québécois lors des élections de 2007, il aurait remporté la victoire car les
électeurs n’avaient pas voté en faveur de Jean Charest mais contre André Boiclair.
La même situation a été vécue aux Etats-Unis lors de la dernière campagne
présidentielle de novembre 2008. Plusieurs électeurs ont choisi d’appuyer
Barack Obama pour ne pas élire John McCain et sa colistière Sarah Palin, tous
deux jugés trop imprévisibles. Le choix n’était pas facile car pour plusieurs
Américains, élire un politicien de race noire était proche du sacrilège…
Si McCain avait eu un colistier plus expérimenté, il aurait probablement
remporter le vote.
Les citoyens de plusieurs municipalités du Québec font présentement face à ce
genre de questionnement : quels candidas doit-on éliminer pour choisir les élus?
Et que faire lorsque tous les candidats en lice nous déçoivent et que nous voulons
tous les éliminer du bulletin?
Ne pas voter n’est pas une solution car cela équivaudrait à abandonner notre
droit ultime de citoyen.
Faut-il choisir selon nos émotions ou selon notre bon jugement?
Si on prend le cas de Montréal, il est évident que le meilleur candidat, selon une
évaluation logique serait Gérald Tremblay qui a de l’expérience et qui prétend
avoir commencé à corriger les abus et les fraudes financières (faire le ménage).
Par contre, émotionnellement, parce qu’il n’a pas réussi à le faire totalement
durant ses deux derniers mandats de maire, on pourrait être tenté d’offrir une
chance à un nouveau candidat qui a peu d’expérience mais qui démontre une
grande honnêteté comme le fait Richard Bergeron.
Malheureusement, les citoyens de Montréal n’ont pas la chance d’avoir en lice
un candidat comme l’ont ceux de la ville de Québec avec leur Régis Labeaume.
Mais comme dit le dicton: « Il faut faire avec ce que l’on a dans notre cuisine. »
Le choix appartient à chaque citoyen et il est essentiel pour chacun d’aller voter.
Ainsi la démocratie aura parlé et nous risquons d’obtenir, en groupe,
le meilleur choix possible.
Bon vote!