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Océan de la vie...
Il existe une vague sur l'Océan de la vie,
laquelle si elle prise au bon moment au rivage
conduira le navire vers des terres nouvelles et
remplie de promesses. /
There is a wave on the Ocean of life,
which if it taken at the good time at shore will
lead the ship to new lands full of hope and
promises. - William Skakespeare
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Mardi 6 octobre 2009
Photo 1: Le Dalaï Lama;
Photo 2: Scène du Dalaï Lama au Centre Bell à Montréal;
Photo 3: Bernard Bujold lors de la conférence du Dalaï Lama
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Visite du Dalaï Lama à Montréal
par Bernard Bujold
Je n’ai jamais eu de préjugé contre les divers chefs religieux du monde même
si je suis personnellement athée. Des personnages comme le Pape ou le
Dalaï Lama m’ont toujours inspiré un certain respect et j’avais planifié de
photographier le chef politique et religieux du Tibet lors de sa visite à Montréal.
Malheureusement, les organisateurs n’ont pas voulu m’accorder
d’accréditation média…
Je fus particulièrement frustré par ce refus car j’étais en contact avec les
responsables montréalais depuis plusieurs mois et ceux-ci me disaient que tout
était merveilleux. La conférence du Dalaï Lama serait un grand événement et
ils étaient très heureux que je m’intéresse à eux.
J’ai été le plus surpris du monde, quelques jours avant la visite du Dalaï Lama à
Montréal, lorsque l’attaché de presse responsable m’a contacté pour me dire
que ma demande d’accréditation était refusée. La raison : On manquait de place
au Centre Bell…
J’étais très vexé et je me suis senti floué surtout que j’avais ouvert les pages
du magazine LeStudio1.com aux organisateurs dès l’annonce de la visite,
il y a quelques mois, et voilà qu’ils me fermaient la porte après la publication
de plusieurs articles appuyant leur cause et lorsque leur événement devenait
vraiment intéressant.
Ma première réaction fut de vérifier après de mes collègues journalistes pour
savoir si eux avaient été acceptés. Et bien non! Personne parmi mon entourage
n’a été accrédité. Certains n’ont même pas reçu d’accusé réception à leur demande.
J’ai fouillé un peu plus sur Internet et j’ai commencé à retracer des articles de
presse négatifs de la part de plusieurs journalistes à l’égard du Dalaï Lama dont
un particulièrement agressif signé par Richard Martineau. (Voir plus bas pour
le lien vers ce texte sur la page du reportage photos LeStudio1.com)
J’ai même lu que le Dalai Lama dit considérer la technologie Internet comme un
danger pour la paix dans le monde… On pourrait croire que ses pensées négatives
(manque de compassion) envers la technologie lui sont revenues au visage car
aucun des nombreux microphones sur scène ne fonctionnait correctement pendant
les 10 premières minutes de sa présentation montréalaise, tellement qu’à un
moment donné il s’est presque levé pour quitter visiblement perturbé par cette
organisation déficiente.
Si je n’avais aucun préjugé contre le Dalaï Lama auparavant, j’ai aujourd’hui
changé mon opinion et je considère que l’entourage du chef religieux lui nuit plus
qu’il ne l’aide. Si des individus qui prêchent la compassion peuvent agir de façon
aussi cavalière comme on l’a fait à mon égard, et bien j’aime mieux m’en tenir loin
et ne rien avoir à partager avec ces derniers.
Pour essayer de se faire pardonner leur ingratitude, les organisateurs locaux
m’avaient offert un billet gratuit pour assister au discours, parmi la foule au
Centre Bell (Voir photo plus haut). Une technique utilisée par les restaurants
rapides comme McDonald's lorsqu'un client est mécontent (a free meal).
Cette générosité n’excuse en rien la sélection de certains médias et l’élimination
de plusieurs journalistes à la conférence de presse.
On appelle ça de la manipulation des médias.
Pire, l’attaché de presse m’a indiqué qu’avec cette gentillesse de leur part
(le billet gratuit), je devrais être très reconnaissant, faire preuve de compassion
et écrire un article favorable!
Malheureusement le « billet gratuit » n’a rien fait pour apaiser ma colère,
ni pour excuser les gestes de contrôle arbitraire des médias. On critiquait la
Chine pour avoir bâillonné la presse durant les jeux Olympiques. Comment
doit-on qualifier l'élimination de plusieurs journalistes de la conférence de
presse du Dalaï Lama?
Ma présence dans la foule n’a pas non plus amélioré l’image du Dalaï Lama dans
mon estime. C’est finalement un piètre tribun si on le compare à Barack Obama ou
même à Ingrid Betancourt. La foule du centre Bell était pour plusieurs des fidèles
de sa Sainteté mais on pouvait constater chez les autres une certaine froideur.
Conclusion, je ne deviendrai un moine bouddhiste demain matin!
S’il y a un aspect positif suite à toute cette histoire c’est la découverte,
en ce qui me concerne, du talentueux moine traducteur Matthieu Ricard, un homme
érudit, brillant, polyglotte et doté d’une personnalité hors du commun.
Il ira loin et son rôle au sein du mouvement bouddhiste mondial est à surveiller.
Il est aussi un excellent photographe...

Mardi 6 octobre 2009
Photo 1: Roman Polanski et Guy Cloutier
Photo 2: Roman Polanski au Festival des films de
Marrakech (Afrique) en 2008
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Coupable ou non coupable - Roman Polanski
par Bernard Bujold
L’affaire Roman Polanski ressemble singulièrement à celle de Guy Cloutier.
Nous avons d’une part un cinéaste de très grand talent et d’autre part l’un
des plus grands imprésarios du Québec.
Lorsque Guy Cloutier a plaidé coupable face aux accusations de relations sexuelles
avec une mineure et qu’il avait accepté une peine de prison, j’avais été attristé
car, même si je n’approuve pas son comportement envers Nathalie Simard,
je le considère comme l’un des bâtisseurs de l’industrie culturelle au Québec.
Il était un promoteur artistique incomparable et René Angélil est le seul qui a
accompli plus que lui parmi les imprésarios québécois.
Mais la Justice a cru nécessaire de punir Guy Cloutier quitte à perdre son talent
de promoteur.
Est-ce que la situation doit être différente pour Roman Polanski, l’un des plus
talentueux cinéastes de sa génération?
La réponse est évidente! Il doit être puni pour son crime. Il n’y a pas deux poids,
deux mesures même si son geste remonte à plus de 30 ans.
LeStudio1.com a reçu plusieurs courriels concernant les crimes des Vincent Lacroix
et Earl Jones. Nous avions vécu la même situation concernant Guy Cloutier à l’époque
et nous avions reçu plusieurs courriels des lecteurs. Aucun de ces messages ne
demandait la clémence et plusieurs suggéraient même de lapider les coupables.
J’espère que vous serez consistants avec votre jugement et que personne ne
m’écrira pour suggérer qu’il faut être plus clément envers Roman Polanski…
Mardi 13 octobre 2009
Photo 1: Barack Obama dans son bureau à la Maison Blanche;
Photo 2: Barack Obama et Nicolas Sarkozy;
Photo 3: Barack Obama ( Photo Pete Souza - The White House)
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Barack Obama et le Prix Nobel de la paix
par Bernard Bujold
L’attribution du Prix Nobel de la Paix 2009 à Barack Obama est la preuve que
le Président des États-Unis a réussi à rejoindre toute la planète dans sa mission
d’homme d’état.
Barack Obama a surtout fait la démonstration qu’un seul homme avec ses idées
et sa détermination peut changer le monde. Certains diront qu’il n’a encore rien
accompli, sinon d’attirer l’attention et de susciter de l’espoir pour un monde
meilleur et plus juste.
Voilà justement ce que doivent accomplir les vrais leaders, qu’ils soient religieux,
économiques ou politiques! Inspirer et convaincre son entourage d’agir et
d’accomplir. Barack Obama est une source d’inspiration gigantesque comme
il n’en existe actuellement aucune autre sur la planète.
Pour cette raison, la décision du comité de sélection du Prix Nobel 2009 pour
la Paix est tout à fait appropriée et visionnaire. Les sages du Nobel ont compris
l’importance du rôle de Barack Obama et ils ont voulu l’encourager à poursuivre.
LeStudio1.com félicite le Président des États-Unis pour l’honneur qui lui est
accordé. Nous lui avions récemment offert une mention dans la galerie
Les Meilleurs 2009.
Mardi 13 octobre 2009
Photo 1: Pierre Péladeau et Conrad Black;
Photo 2: Conrad Black lors de son procès à Chicago;
Photo 3: Pierre Péladeau devant sa piscine à sa résidence de Ste-Adèle.
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Les grands groupes de médias...
de Pierre Péladeau à Conrad Black
par Bernard Bujold



Montréal a contribué à la création de plusieurs magnats de la presse.
Parmi eux, tout le monde connaît Pierre Péladeau, le fondateur du Journal de
Montréal et de l’empire Quebecor. Il y a aussi Conrad Black qui a grandi dans
la métropole et qui a lancé son empire à partir du petit hebdo The Sherbrooke Record.
J’ai eu la chance de connaître ces deux magnats québécois.
Avec Conrad Black, ma relation fut celle d’un admirateur et lorsque je l’ai rencontré
(trois ou quatre fois) c’était en tant qu’invité à ses lancement de livres.
Dans le cas de Pierre Péladeau, j’ai pu le connaître intimement car j’ai été son
adjoint personnel de 1991 jusqu’à sa mort en décembre 1997.
(Voir biographie sur le site LeStudio1.com)
S’il y a un point commun dans le comportement de ces deux individus
(Black et Péladeau), c’est leur passion profonde pour les journaux papier.
Conrad Black est en fait un journaliste dans l’âme et il avait bâti son empire de
presse en grande partie pour pouvoir publier ses opinions un peu partout dans
le monde. Il aime faire connaître ses idées…
Pierre Péladeau était moins international mais il avait un sens très aiguisé de la
nouvelle. Il la voyait cependant toujours au niveau local tandis que Black est un
international. Leur empire respectif était d’ailleurs à l’image de leur fondateur.
Lorsque Pierre Péladeau était à la barre de Quebecor, il s’assurait que le
Journal de Montréal soit avant tout un journal d’information pour les Montréalais
et il s’est toujours tenu éloigné des grands débats d’opinion.
Ce dernier, décédé en 1997, adorait les journaux papier et il en feuilletait
continuellement. Une de ses manies était de compter les annonces d'un journal
à l'autre et de vérifier si les annonceurs achetaient des publicités dans ses
propres journaux. Il m'avait d'ailleurs demandé de faire vérifier à chaque jour,
par l'éditeur du Journal de Montréal, les avis de décès du journal La Presse.
Si un mort n'était pas dans son journal, il voulait savoir pourquoi...
Tout le contraire de Conrad Black qui était un mondain et dont l'une des plus grandes
satisfaction de sa vie fut d'être admis à la Chambre des Lords à Londres…
Je suis très triste de constater aujourd’hui que les médias de ces deux grands
bâtisseurs soient en plein bouleversement. The National Post, la création de
Conrad Black, est sous la protection de la loi de la faillite (Canwest), tandis que
Le Journal de Montréal, la création de Pierre Péladeau, est en situation de lock out.
Quel est l’avenir?
Je ne crois pas que nous ne connaitrons jamais un retour en force, ni des journaux,
ni des empires de presse comme ceux qui existaient durant les années 1990.
L’époque a changé et les hommes en place aussi. Il faut accepter cette situation.
Pierre Péladeau est mort et son empire Quebecor est passé du papier à l’Internet.
Le Journal de Montréal n’est plus le journal de l’avenir!
Pour sa part, Conrad Black est en prison et lorsqu’il sortira, ce sera pour écrire
ses mémoires et d’autres livres sur l’histoire. Il ne créera plus jamais de grands
journaux comme il l'avait fait avec The National Post.
Mais comme le répétait Pierre Péladeau : « You lose a deal, you get a deal! »
Certains médias vont disparaître mais d’autres vont les remplacer.
Il en a toujours été ainsi dans le passé et il en sera de même dans le futur.
Personne, ni rien, n’est irremplaçable!
Mardi 20 octobre 2009
Photo 1: Modèles forte taille - magazine Glamour;
Photo 2: Modèle Lizzie Miller (Glamour);
Photo 3: Cecilia Bartoli
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La beauté du jour -
Popularité des femmes à forte taille...
par Bernard Bujold
De plus en plus de magazines de mode publient des reportages mettant en valeur
les femmes de forte taille au détriment des tailles minces.
Est-ce que la beauté des femmes sera dorénavant définie en fonction de ses
rondeurs et de sa forte taille?
Selon plusieurs, dont Mademoiselle X, éditrice de LeStudio1.com, cela n’est qu’une
mode du jour et cette tendance des rondeurs revient régulièrement depuis
les 40 dernières années mais, à chaque fois, pour une courte période de temps
seulement. Les femmes minces sont toujours demeurées, et demeureront encore,
le critère ultime de la beauté féminine et de la santé.
Que faut-il penser de cette popularité actuelle de la femme avec des rondeurs?
Il faut retenir le message que la femme doit être bien dans sa peau et surtout être
en santé. L’entrevue publiée dans le magazine Glamour avec la modèle de taille
forte Lizzie Miller (septembre 2009) met bien en évidence l’aspect santé. La modèle
pèse 180 livres et fait 5 pieds 11 pouces mais elle est sportive, mange de façon très
équilibrée et son médecin la considère en excellente santé.
Là où il faut corriger la situation, et qu’il y a laideur, c’est si une personne est obèse
ou trop maigre à cause d’une mauvaise alimentation. Si la forte taille ou la minceur
sont un résultat naturel, il y a tout lieu d’admirer ces personnes.
Personnellement j’aime autant regarder une femme ronde qu’une femme mince et
j’ai toujours dit que la beauté ne s’explique pas, elle se constate.
La femme la plus belle que j’ai eu la chance de rencontrer au cours de ma vie
n’était pas mince mais ses yeux, son énergie et son sourire brillaient de mille feux.
Je conserve encore en souvenir la bise que nous avons échangée.
Elle fut pour moi, et est encore, la plus belle femme au monde!
Son nom : Cecilia Bartoli…
Mardi 20 octobre 2009
Photo 1: Hôtel de ville de Montréal et logo site Rue Frontenac;
Photo 2: Jean-René Dufort et le maire de Québec Régis Labeaume.
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La politique municipale et
le journalisme d'enquête
par Bernard Bujold
La politique municipale au Québec n’a jamais été très populaire auprès de la
population et parfois les maires et leurs équipes sont même réélus sans opposition.
Cela ne signifie pas que la politique municipale est sans importance et qu’il n’y a
aucun avantage à être un politicien municipal. On peut d’ailleurs constater que
les conflits d’intérêt et les abus de pouvoir se déroulent bien souvent au niveau
municipal plutôt qu’au niveau provincial ou au fédéral justement à cause du manque
de mécanismes de contrôle et des possibilités pour un bénéfice personnel.
La campagne électorale municipale en 2009 n’aura pas été différente de celle des
années précédentes. La population se montre peu intéressée et les seuls qui
semblent vraiment enthousiasmes et motivés sont les candidats qui espèrent pouvoir
obtenir un peu de gloire locale.
C’est justement à cause de cette situation qu’il devient important pour les médias
de s’intéresser à ce secteur de la gestion publique et de scruter les actions des
élus municipaux ou de ceux qui désirent le devenir.
Le travail d’enquête effectué par le journaliste Fabrice de Pierrebourg et son site
internet Rue Frontenac mérite les félicitations et la reconnaissance du public.
Les politiciens concernés par cette enquête ont nié toute irrégularité et ce n’est
qu’après que l’ensemble des autres médias se soient intéressés à l’affaire, dans le
sillage de Rue Frontenac, que les fautifs ont réagi et démissionné.
En conclusion, le site Rue Frontenac a démontré qu’il est devenu un incontournable
de l’information au Québec et en particulier à Montréal.
Bravo et longue vie à toute son équipe!
Mardi 26 octobre 2009
Photo 1: Hôtel de ville de Québec;
Photo 2: Richard Bergeron candidat à la mairie de Montréal.
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Les élections municipales au Québec en 2009
par Bernard Bujold
La campagne électorale municipale 2009 au Québec n’aura pas été terne et si
l’action était au rendez-vous, cette situation aura provoqué une autre problématique.
En effet, la déception à l’égard de plusieurs candidats et les nombreux scandales
soulèvent la question : pour qui voter?
Il est bien connu en sciences politique que l’on ne vote jamais en faveur d’un
candidat et de son programme mais plutôt contre les autres et leurs défauts.
Ainsi, lors des élections provinciales au Québec (26 mars 2007), les électeurs
avaient choisi de voter pour Jean Charest parce que l’on craignait que les mœurs
du candidat péquiste André Boisclair ne soient pas à la hauteur d’un chef d’état.
Dans un sens, c’est l’élimination d’un candidat qui a procuré la victoire à l’autre.
Selon plusieurs experts politiques, si Bernard Landry avait été chef du Parti
québécois lors des élections de 2007, il aurait remporté la victoire car les
électeurs n’avaient pas voté en faveur de Jean Charest mais contre André Boiclair.
La même situation a été vécue aux Etats-Unis lors de la dernière campagne
présidentielle de novembre 2008. Plusieurs électeurs ont choisi d’appuyer
Barack Obama pour ne pas élire John McCain et sa colistière Sarah Palin, tous
deux jugés trop imprévisibles. Le choix n’était pas facile car pour plusieurs
Américains, élire un politicien de race noire était proche du sacrilège…
Si McCain avait eu un colistier plus expérimenté, il aurait probablement
remporter le vote.
Les citoyens de plusieurs municipalités du Québec font présentement face à ce
genre de questionnement : quels candidas doit-on éliminer pour choisir les élus?
Et que faire lorsque tous les candidats en lice nous déçoivent et que nous voulons
tous les éliminer du bulletin?
Ne pas voter n’est pas une solution car cela équivaudrait à abandonner notre
droit ultime de citoyen.
Faut-il choisir selon nos émotions ou selon notre bon jugement?
Si on prend le cas de Montréal, il est évident que le meilleur candidat, selon une
évaluation logique serait Gérald Tremblay qui a de l’expérience et qui prétend
avoir commencé à corriger les abus et les fraudes financières (faire le ménage).
Par contre, émotionnellement, parce qu’il n’a pas réussi à le faire totalement
durant ses deux derniers mandats de maire, on pourrait être tenté d’offrir une
chance à un nouveau candidat qui a peu d’expérience mais qui démontre une
grande honnêteté comme le fait Richard Bergeron.
Malheureusement, les citoyens de Montréal n’ont pas la chance d’avoir en lice
un candidat comme l’ont ceux de la ville de Québec avec leur Régis Labeaume.
Mais comme dit le dicton: « Il faut faire avec ce que l’on a dans notre cuisine. »
Le choix appartient à chaque citoyen et il est essentiel pour chacun d’aller voter.
Ainsi la démocratie aura parlé et nous risquons d’obtenir, en groupe,
le meilleur choix possible.
Bon vote!


Lundi 2 novembre 2009
Photo 1: Régis Labeaume maire de Québec
et Gérald Tremblay maire de Montréal
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Résultats des élections municipales au Québec
par Bernard Bujold
Le débat est terminé quant à savoir qui est le mieux en mesure de bien
gérer les municipalités du Québec. Il faut maintenant se mettre au travail.
Certains maires ont remporté une victoire balayage comme le maire de
Québec, Régis Labeaume, qui a obtenu 80% des votes exprimés!
D'autres, comme le maire de Montréal, ont à peine sauvé les meubles
alors que Gerald Tremblay n'a obtenu que 37,5% des votes exprimés.
Quoi qu'il en soit, les électeurs ont choisi et il faudra accepter les dirigeants
en place pour les quatre prochaines années.
LeStudio1.com souhaite bonne chance à tous les élus!
Mardi 3 novembre 2009
Photo 1: L'ex-Lieutenant Gouverneure Lise Thibault lors
d'une parade officielle;
Photo 2: Lise Thibault lors de son audience devant le juge.
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De l'honneur à l'humiliation - Lise Thibault
par Bernard Bujold
Il est parfois étonnant de constater le revirement de situation au niveau
de l’admiration que nous entretenons envers certaines personnalités.
Le cas de Lise Thibault, ex-Lieutenant gouverneure du Québec, est
particulièrement édifiant.
J’ai bien connu Lise Thibault et je suis même allé, à deux reprises, à sa résidence
dans les Laurentides lors de ses fêtes estivales. Ces fêtes n’étaient jamais des
événements intimistes et on pouvait compter par centaines les personnalités du
monde des médias ou de divers milieux qui étaient tous très honorées d’être
accueillies par la Lieutenant Gouverneure.
Personnellement, je dois avouer que je m’y ennuyais un peu mais j’avais beaucoup
de plaisir à observer tout autour de moi les courbettes que faisaient les gens en
allant saluer « Madame » qui à cause de son handicap devait demeurer assise.
Pour cette raison, elle avait l’allure du Pape à qui l’on fait le baise-main…
Je suis totalement en faveur d’une justice égale pour tous et si des dignitaires
commettent des manquements à la loi, ils doivent en subir les conséquences.
Toutefois, là où je suis mal à l’aise, du moins dans le cas spécifique de Lise Thibault,
c’est de savoir qu’elle est accusée d’avoir gaspillé des fonds publics et que ceux
pour qui cet argent a été dépensé sont justement les premiers à la critiquer,
notamment plusieurs des invités présents aux fêtes officielles.
Si l’on veut être juste, il faudrait que les gens qui ont profité des fêtes, ou qui ont
reçu des cadeaux de la Lieutenant Gouverneure, soient aussi punis. Lise Thibault
avait la coutume d’acheter des œuvres d’artistes québécois qu’elle offrait ensuite
en cadeaux officiels…
Il faut constater dans le comportement de l’entourage de l’ex-Lieutenant
Gouverneure l’esprit de vengeance qui habite les gens. Plusieurs personnes
sont gentilles et plient l’échine devant les dignitaires mais, si ces dignitaires
montrent des signes de faiblesses, ils seront alors attaqués sans aucune pitié
par leurs propres amis.
D’ailleurs, certaines de mes sources me disent même que les critiques les plus
agressives envers Thibault viennent de la part de ses ex-employés. Ceux-ci
déclaraient devant elle qu’ils l’aimaient beaucoup mais, dans son dos,
ils la détestaient profondément…
Cela me rappelle Marie Antoinette!
Conclusion : Le peuple tolère la royauté et les idoles mais attention,
Princes et Princesses, si le destin se montre moins favorable à votre égard,
on vous abandonnera et on vous enverra sur l’échafaud …


Mardi 10 novembre 2009
Photo: Bernard Bujold - Créateur de LeStudio1.com
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Personnalités de l'année 2009 - LeStudio1.com
LeStudio1.com vous présente sa sélection des personnalités qui,
selon-nous, se sont particulièrement démarquées durant l'année 2009.
Notre thème pour la sélection: "Les plus grands accomplissements débutent
toujours par l'action et la pensée d'un individu!"
Ces nominations viennent compléter les autres nominations hebdomadaires
faites durant l'année dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Félicitations à tous les lauréats!
Liste des lauréats Personnalité de l'année 2009
Personnalité mondiale de l'année - Barack Obama
Politicien de l'année - Régis Labeaume
Citoyen de l'année - Ingrid Betancourt
Artiste de l'année - Leonard Cohen
Album musical de l'année - Sacrificum / Cecilia Bartoli
Promoteur culturel de l'année - Nathalie Bondil
Livre de l'année - Au fil des notes... / Hélène Mercier
Photographe de l'année - Pete Souza
Média de l'année - Rue Frontenac
Mention LeStudio1.com - Facebook / Mark Zuckerberg
Mention de l'éditeur - The Lost Symbol / Dan Brown
Mademoiselle x à Paris - Félicitations aux lauréats
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Mardi 17 novembre 2009
Photo 1: Nathalie Bondil, Paulette Gagnon et centre ville de Montréal
Photo 2: Musée des beaux-arts de Montréal
Photo 3: Musée d'art contemporain de Montréal
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L'art à Montréal - Musées montréalais
par Bernard Bujold
Montréal possède beaucoup de musées, en tout plus d’une trentaine, et si certains
sont d’envergure locale, d’autres sont des institutions dont la réputation dépasse
les frontières et rayonnent au niveau mondial.
C’est le cas spécifique du Musée des beaux-arts de Montréal dirigé par
Nathalie Bondil et on peut compter jusqu’à six le nombre d’expositions créées
par son équipe qui circulent présentement ailleurs dans le monde dans des
musées importants.
Pour les artistes montréalais, leur musée favori a cependant longtemps été le
Musée d’art contemporain, en particulier à cause de sa vocation de promotion
envers l'art contemporain. Ce constat était particulièrement vrai durant les
années 80 alors que le Musée d’art contemporain de Montréal était
un véritable point de rassemblement, une sorte de centre culturel.
Mais aujourd’hui en 2009, cette institution est en pleine crise d’identité et certains
artistes montréalais qui le défendaient et en étaient fiers l’attaquent ouvertement
sur la place publique.
Le débat a débuté immédiatement après la nomination de la nouvelle directrice
générale, Paulette Gagnon, en remplacement de Marc Mayer, une vedette montante
qui devait remettre le musée sur la carte internationale mais qui a abandonné
le MACM pour prendre la direction d’un Musée beaucoup plus prestigieux,
celui des beaux-arts du Canada à Ottawa.
La situation ne s’est pas améliorée lorsque le Musée des beaux-arts de Montréal
a annoncé la semaine dernière qu’il augmentait ses espaces d’exposition
consacrées à l’art contemporain et qu’il a dévoilé un partenariat de cinq ans avec
Loto-Québec pour exposer des œuvres de leur collection, projet qui normalement
aurait dû être réalisé au Musée d’art contemporain compte tenu que le MACM
est financé par le Gouvernement du Québec!
Certains artistes ont suggéré que ce genre d’action de la part de Loto-Québec
démontre une intention du Gouvernement provincial de Jean Charest de se
départir du MACM et de confier l’exploitation de sa collection permanente au
Musée des beaux-arts de Montréal qu’il finance déjà en partie.
Évidemment cette observation n'est que rumeur mais il n'y a jamais de fumée
sans feu!
Je ne croyais pas à la logique d’un projet de fusion mais après avoir discuté de
l’idée avec plusieurs experts en art contemporain et avoir même posé la question
lors de la journée de réflexion « Le MACM en question » , je suis de plus en plus
convaincu que cette éventualité n’est pas impossible.
Le Musée des beaux-art de Montréal consacre présentement 1 395 mètres carrés
à ses galeries d’art contemporain tandis que les salles d’exposition du Musée
d‘art contemporain totalisent 2 826 mètres carrés.
Une fusion de la collection permanente du MACM à celle du MBAM et le transfert de
l’édifice de la rue St-Catherine permettrait justement au Musée d'art contemporain
de revenir à son véritable mandat qui est la promotion des artistes modernes
sur le terrain, de concert avec les centres d’art locaux qui sont installés
partout au Québec. Il faut, selon certains, que le MACM redevienne un centre de
promotion plutôt qu’une salle d’exposition dont le programme n’a rien à voir avec
le mandat et la vocation de l’institution.
Un dossier à suivre mais une chose est certaine, le milieu de l’art montréalais
n’a jamais été autant effervescent et il est évident que le changement
est à l’ordre du jour!
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Mardi 24 novembre 2009
Photo 1: Fontaine au centre-ville de la rue Ste-Catherine à Montréal;
Photo 2: Scène du film Match Point par Woody Allen (Scarlett Johansson)
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L'amour réalité... / Les hasards de la vie!
par Bernard Bujold
Le hasard provoque parfois des événements incroyables, voir proche de l’impossible!
Pourtant l’impossible peut se produire et nous en avons la preuve quotidiennement
tout autour de nous.
Le plus récent exemple est arrivé à une amie qui a été croisée dans la rue près de
son domicile par un individu, très gentil et poli, qui s’est arrêté et a demandé s’il
pouvait l’interrompre un instant pour lui dire qu’il la trouvait très belle...
Il avait comme un coup de foudre et il ne voulait pas laisser passer l’occasion!
Il aimerait pouvoir la rencontrer à nouveau pour prendre un café et il lui confia
qu’il travaillait à proximité.
Mon amie remercia le type pour le compliment mais elle ajouta qu’elle n’était pas
du genre à aller prendre un café avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et elle
lui souhaita, à la blague, meilleure chance la prochaine fois! Le type répliqua en
offrant sa carte d’affaire et demanda si, au moins, elle prendrait en considération
de réfléchir et de peut-être lui écrire plus tard par courriel.
L’histoire en serait restée là et la carte serait allée à la poubelle si une fois montée
à son appartement mon amie n’avait pas reconnu une sorte de familiarité dans le
nom de l’individu. Un nom à consonance étrangère et qui avait une vague
ressemblance avec le nom de l’amoureux d’une de ses amies de longue date, amie
qui fréquentait justement un garçon immigré. Notons qu’elle ne l’avait jamais
rencontré et n’avait entendu que son nom dont elle ne se souvenait d'ailleurs pas
vraiment. Elle ne voyait son amie que de temps à autre.
Comble du hasard, l’amie de mon amie téléphona justement le lendemain pour
reprendre contact et faire le bilan des derniers mois de l’été. Elle précisa d’entrée
de jeu qu’elle était toujours en amour avec son prétendant :
« Ca va bientôt faire 18 mois que nous sommes ensemble! »
Mon amie en profita pour lui demander de lui rappeler le nom exact du garçon et
surprise, il correspondait exactement à celui de la carte d’affaire. Après avoir
raconté la rencontre de la journée précédente, les deux filles ont reconnu qu’il
s’agissait bien du même type et que, scandale, l’amoureuse était trompée en pleine
rue par son prince charmant qui n’était pas autre chose qu’un chasseur de femmes…
L’incroyable de cette histoire est qu’il y avait très peu de chance que le type de la
rue accoste précisément l’amie de son amoureuse puis que cette amoureuse
téléphone justement le lendemain à la fille courtisée pour donner des nouvelles
de sa vie.
Si mon amie était rentrée du bureau 5 minutes plus tard, elle n’aurait pas croisé
le type qui ne lui aurait jamais fait la cour ni remis sa carte. Si la fille cocue n’avait
pas téléphoné le lendemain, la rencontre de la veille aurait probablement été oubliée
et jamais l’amoureuse trompée ne l’aurait su.
On pourrait dire que les chances de telles coïncidences sont comme à la loterie et
que dans un sens le type a gagné le gros lot. Mais plutôt qu’un gain, il a gagné la
perte de sa blonde…
Qui a dit que la différence entre chance et malchance n’était qu’un simple fil de soie?
Réponse: C’est Woody Allen dans son film “Match Point”!
Sauf que l'histoire que je viens de vous raconter est vraie et elle s'est récemment
produite un jour de l'automne 2009 à Montréal...
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Mardi 1 décembre 2009
Photo 1: André Agassi;
Photo 2: André Agassi;
Photo 3: Steffi Graf et André Agassi (Photos Getty Image)
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André Agassi - Vaincre les obstacles
par Bernard Bujold
Mardi 1 décembre 2009
Photo 1: Barack Obama et le couple Michaele et Tareq Salahi
Photo 2: Robert Maxwell
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Le party crashing est un mode de vie
par Bernard Bujold


L’ex-champion de tennis André Agassi est définitivement un bagarreur et il l’a
démontré à de très nombreuses reprises sur les courts de tennis partout dans
le monde.
Il vient de publier son autobiographie et si l’attention des médias a d’abord été
retenue par sa déclaration d’avoir consommé des drogues douces durant une certaine
période de sa carrière professionnelle, le véritable attrait du livre se situe au niveau
du parcours de vie d’André Agassi et en particulier la description de son esprit de
survie face aux obstacles de la vie.
J’ai eu l’occasion d’observer Agassi en personne à Montréal lors de ses nombreux
passages durant les internationaux de tennis. Le premier championnat fut en juillet
1995 alors qu’il avait les cheveux longs et qu’il fréquentait l’actrice Brooke Shields.
Personnellement, j’admirais beaucoup sa compagne que je trouvais fort jolie…
Je me souviens très bien du match en finale de 1995 contre Pete Sampras à
l’ancien Stade Jarry. Il faisait une chaleur torride et Sampras n’arrivait pas à dominer
Agassi qui semblait apprécier la chaleur et dont la performance augmentait plus
le match avançait. Définitivement la chaleur et le soleil étaient ses alliés.
Un autre souvenir était ses bas noirs qui contrastaient avec son costume blanc.
J’ai bien essayé de convaincre ma blonde de l’époque que c'était la nouvelle mode
que de se promener ainsi en short et bas noirs mais elle n’en a jamais été convaincue.
Pour conclure au sujet du match, mentionnons qu’André avait gagné et que cette
victoire avait tellement fâché Pierre Péladeau (fondateur de Quebecor) qu’il avait
quitté quelques minutes avant la fin en traitant Agassi de pouilleux aux cheveux longs
et Sampras de paresseux…
J’ai ensuite rencontré Agassi à tous les deux ans (en tant que journaliste) et je l’ai
photographié à plusieurs reprises dont quelques-unes directement sur le court en
action. Agassi était toujours très poli et s’il était fatigué, il acceptait quand même
de saluer les journalistes et de les rencontrer après les matchs.
Je me souviens aussi de sa défaite en 1999 en demi-finale alors que personne à
Montréal ne comprenait la raison d’une telle faiblesse d’Agassi devant son adversaire,
le Russe Kafelnikov. En lisant l’autobiographie on apprend qu’il venait tout juste de
rencontrer Steffi Graf et qu’il avait hâte d’aller la rejoindre au U.S. Open de New-York.
Il était tombé follement en amour…
Dans un sens, j’ai côtoyé indirectement André Agassi, comme photographe et fan
de tennis montréalais, durant de nombreuses années d'années. J’étais donc très
heureux de recevoir un exemplaire de son autobiographie que je me suis empressé
de lire comme si elle était celle d‘un ami. (OPEN An Autobiography/André Agassi )
J’ai été charmé par le livre et surtout j’ai reconnu l’André Agassi que j’observe et
admire depuis presque 15 ans. Je recommande ce livre à tous ceux qui cherchent
une inspiration de courage et d’espoir.
En résumé, au tennis comme dans la vie, il faut jouer chaque instant au présent.
Il faut vouloir gagner chaque balle et ne jamais penser à la balle précédente.
Il faut aussi être capable de supporter la souffrance et la fatigue et toujours
continuer nos efforts pour vaincre et surtout ne jamais abandonner son esprit
de combattant (the killer instinct)!
Bonne lecture et Bravo André!
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Le couple Michaele et Tareq Salahi a retenu l’attention des médias pour son audace
et surtout pour avoir réussi à participer à une réception officielle tenue par le
Président Barack Obama.
Je n’ai pas été surpris d’apprendre que la Maison Blanche avait été victime de
«party crashers» car, pour certains, cette façon d’assister aux événements
mondains est un mode de vie. Et j’ajouterai que de nombreux journalistes pratiquent
cet art avec une grande habilité…
Assez curieusement, les auteurs du « party crashing » sont souvent aussi des gens
très riches. Ainsi Robert Maxwell était un grand amateur de ce genre de technique
et il adorait les cocktails sur les yatchs… Sa technique préférée était d’arriver
quelques minutes avant que le capitaine lève l’ancre et de crier de l’attendre en
sautant à bord. Dans le brouhaha, personne ne lui demandait s’il était invité en règle…
Comble d’ironie, il est mort en étant projeté par-dessus bord de son propre yatch.
Les journalistes sont probablement les plus audacieux « party crasher » que je
connaisse mais si vous leur posez la question, ils vous diront qu’ils font ça pour
obtenir des informations privilégiées. C’est vrai dans plusieurs cas mais si vous
demandez à Serge Losique du Festival des films du monde de Montréal il vous
répondra que plusieurs sont des simples pique-assiette qui veulent un repas gratuit…
Personnellement, j’ai cessé d’être un « party crasher » depuis une bonne dizaine
d’années. Si ne je suis pas invité, je reste simplement à la maison et je me repose
dans le confort de mon foyer.
Remarquez qu’il y aussi l’inverse au « party crashing » et c’est celui des organisateurs
qui ne veulent pas vous inviter mais qui aimeraient que les journalistes parlent de
leur événement dans les médias. Ils vous envoient des communiqués et vous suggèrent
d’assister au tapis rouge pour prendre des photos et ensuite de quitter car on manque
de place pour accueillir la presse à l’événement comme tel. Là aussi j’ai cessé de
courir et je refuse toute invitation aux tapis rouge à moins d’être aussi invité à
l’événement au complet. Regarder les autres manger et boire n’a jamais été
mon sport favori…
Ceci étant dit, on peut se demander ce qui est motivant d’assister à un party auquel
on n’est pas invité. Selon moi, assister à une réception est un moyen de fraterniser
avec des amis et non de s’imposer à des gens que l’on ne connaît pas vraiment!
On ne vit qu’une fois, aussi bien vivre dans la réalité et surtout entre amis véritables!
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